MADRID, 4 juin (EUROPA PRESS) –

La police française a lancé tôt ce matin une opération d’envergure pour expulser des centaines de migrants, dont plusieurs enfants, d’un camp de réfugiés à Calais.

L’opération a débuté vers 6 heures du matin dans différents hangars le long de la route Saint-Omer-Calais, conformément à une décision de justice du tribunal judiciaire de Boulogne-sur-Mer, rapporte le portail d’information France Bleu.

Mercredi, tant la maire de Calais, Natacha Bouchart, que le président du conseil régional des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, ont demandé au ministère de l’Intérieur le démantèlement immédiat de ce nouveau camp pour « éviter la reconstitution d’un nouveau ‘jungle' » (comme on appelait les camps du Pas de Calais).

Bouchart et Bertrand ont tous deux dénoncé que ce camp avait été le théâtre mercredi d’une grande rixe qui a impliqué une trentaine de personnes, et qui a entraîné l’intervention d’une cinquantaine de policiers. Quatre personnes ont été blessées.

L’opération a déjà expulsé entre 400 et 650 réfugiés, comme le rapportent les médias français cités par l’agence DPA. Les migrants seront relogés, a indiqué le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin sur Twitter, dans des centres d’accueil et d’accueil.

Louis Le Franc, préfet du Pas-de-Calais, a annoncé que les services de l’Etat procéderaient à la destruction de ces hangars à partir de ce vendredi après-midi, selon ‘Voix du Nord’.

Il n’y a aucune trace d’incidents lors de l’opération d’expulsion de ces personnes, partie de la vague migratoire que la ville française utilise comme escale pour rejoindre le Royaume-Uni par la dangereuse route de la Manche.

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