Le gouvernement français a accepté d’assouplir les mesures contre le COVID-19 dans les zones où l’incidence du virus est la plus faible, de telle sorte que, par exemple, les enfants du primaire n’aient plus à porter de masque lorsqu’ils vont en classe, en un contexte marqué par l’apparent confinement de la maladie.
« Le port d’un masque, notamment pour les jeunes enfants, n’est pas quelque chose de négligeable », a expliqué le porte-parole de l’Exécutif, Gabriel Attal, lors d’une apparition publique dans laquelle il a annoncé que l’utilisation de cet accessoire ne sera plus nécessaire pour les élèves des quartiers à une incidence sur 14 jours de moins de 50 cas pour 100 000 habitants.
Bien que « la situation continue d’être préoccupante dans (les) territoires d’outre-mer », en France métropolitaine il y a une évolution « positive ». Attal a expliqué que les infections confirmées quotidiennement ont diminué de 30% au cours de la semaine dernière, tandis que la diminution du nombre de patients hospitalisés est d’environ 11%.
Le ministère de la Santé a signalé mercredi 6 748 nouveaux cas positifs pour le coronavirus et, en principe, la vague d’infections en juillet et août semble avoir été surmontée, bien que le gouvernement exhorte à ne pas baisser la garde contre une maladie qui a déjà fait plus de 116 000 morts en La France.
« Pour le moment », les autorités gauloises n’envisagent pas de supprimer ou du moins d’alléger l’obligation d’utiliser le « passeport sanitaire », indispensable pour accéder à certains lieux en France. « Elle continuera d’être appliquée dans les mêmes conditions », a confirmé Attal au média.