MADRID, 21 mars (EUROPA PRESS) –

Les manifestations et les émeutes qui ont eu lieu en France lundi, coïncidant avec le vote de deux motions de censure contre le gouvernement à l’Assemblée nationale, se sont soldées par près de 300 arrestations, dont 234 uniquement à Paris, où certaines des pires émeutes ont eu lieu. enregistré. .

Les services de secours ont également effectué quelque 240 interventions pour éteindre des incendies, majoritairement dans des poubelles, selon des sources citées par franceinfo. Par ailleurs, onze membres des forces de sécurité ont été blessés lors d’affrontements avec des manifestants, indique le réseau BFMTV.

Les manifestations ont été le point culminant d’une journée dominée par la tension politique, après que le gouvernement a forcé l’approbation de la réforme controversée des retraites au prix d’être soumis à deux motions de censure, dont l’une s’est soldée par seulement neuf voix d’écart entre les partisans. et les détracteurs de l’exécutif.

La clé de ce vote était dans la division du vote au sein de Los Republicanos, le principal parti de la droite traditionnelle. Malgré le fait que la direction de cette formation prônait de ne pas soutenir les motions, 19 députés ont quitté la ligne officielle pour se positionner avec le reste de l’opposition.

Pour le leader républicain, Olivier Marleix, ce chiffre « n’était pas tout à fait une surprise », alors même qu’un tel niveau de soutien à la motion n’était pas attendu. « C’étaient ceux qui étaient contre la réforme des retraites », a-t-il tenté de justifier ce mardi dans une interview sur BFMTV.

L’ancien président François Hollande, un socialiste, a laissé entendre à l’actuel président, Emmanuel Macron, qu’il était temps de « se calmer » et d’attendre l’examen de la réforme à effectuer par le Conseil constitutionnel, sur lequel l’aval politique définitif d’une loi qui a généré une cascade de protestations et de grèves depuis janvier.

Hollande a toutefois prévenu dans LCI que la situation actuelle découle d' »une succession d’erreurs », entre autres parce qu’il considère que « ce n’était pas le moment de proposer la réforme », avec une inflation en hausse et un contexte mondial marqué pour la Guerre d’Ukraine.

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