MADRID, 16 janv. (EUROPA PRESS) –
Ce samedi, de nouvelles manifestations ont eu lieu dans plus de 70 villes françaises contre la loi sur la sécurité mondiale, une règle qui pénalise la diffusion d’images d’agents des forces de l’ordre.
A Paris, lors de la mobilisation «pour la défense des libertés», ils ont revendiqué le «droit à la culture» après la «répression disproportionnée» de la police lors d’une rave party du réveillon du Nouvel An à Lieuron, où il y avait environ 2400 personnes malgré des restrictions.
Les marches revendiquent le droit à l’information et la liberté de manifestation et de protestation contre la violence policière et la surveillance de masse.
Parmi les organisateurs figurent des associations telles que la Ligue des droits de l’homme et d’Amnistie, ainsi que des syndicats et associations, y compris des associations de journalistes et de directeurs du secteur audiovisuel. Le projet de loi a déjà été approuvé en première lecture à l’Assemblée nationale et doit être examiné en mars au Sénat.
« Ce qui est en jeu est (…) très important. Cela affecte le respect même de l’Etat de droit » et le contrôle des autorités « par les citoyens, le Parlement, la justice et la presse », affirment les associations. , qui ajoutent que «les mesures de surveillance de la population doivent rester l’exception».
En particulier, ils exigent le retrait de diverses dispositions, comme l’article 24, qui criminalise la diffusion malveillante d’images de membres de la police. Ils évoquent également les articles 21 et 22 sur l’utilisation de caméras et de drones par la police.
« Les seules libertés accordées le sont à l’économie », a déploré un porte-parole de la Confédération générale des travailleurs (CGT), Gérald Le Corre, dans des déclarations recueillies par la télévision BFMTV.
Les mobilisations contre le projet de loi ont commencé après sa présentation, le 17 novembre, et ont eu le soutien du mouvement des «gilets jaunes». L’appel le plus massif a été celui qui a ajouté 500 000 personnes dans tout le pays, selon les organisateurs; 133 000, selon le gouvernement.