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MADRID, 7 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le président français, Emmanuel Macron, et son homologue chinois, Xi Jinping, ont publié ce vendredi une déclaration commune dans laquelle ils s’engagent à résoudre le conflit en Ukraine sur la base du droit international et en suivant les principes contenus dans la Charte des Nations Unies. .

« Les deux pays soulignent l’importance du respect scrupuleux du droit humanitaire par toutes les parties au conflit », indique le document partagé par l’Elysée, qui insiste également sur la prévention des attaques armées contre les centrales nucléaires et la garantie de la sécurité à la centrale de Zaporijia.

De même, Paris et Pékin se sont mis d’accord sur l’importance de « promouvoir la sécurité et la stabilité mondiales », en accordant une attention particulière à la prévention d’une guerre nucléaire et à la course aux armements.

Ils ont également convenu d’accroître la coordination et la coopération pour « sauvegarder » l’efficacité des contrôles des armements et des traités de non-prolifération des armes, ainsi que d’avancer vers le désarmement nucléaire et l' »utilisation pacifique de l’énergie nucléaire », selon le document. partagé par l’Élysée.

Le texte ne mentionne cependant à aucun moment la Russie et n’établit pas de « feuille de route » pour le conflit en Ukraine au-delà du fait qu’elle doit adhérer au droit international, même s’il est vrai que la Chine s’est engagée à « soutenir tout effort rétablir la paix en Ukraine ».

La diplomatie française notait la veille, à l’occasion de la rencontre entre Macron et Xi, que le président chinois avait exprimé sa volonté de contacter le président ukrainien, Volodimir Zelenski.

Cependant, bien que la présidente de la Commission européenne elle-même, Ursula von der Leyen, ait remercié le président chinois pour cette position, ni les rapports chinois ni la déclaration conjointe de Paris et Pékin n’incluent une telle possibilité.

Ainsi, Macron et Xi sont convenus de « renforcer le dialogue politique et de promouvoir la confiance politique mutuelle » avec des « rencontres annuelles » entre les deux chefs d’Etat et de renforcer l’échange de positions sur le plan économique et financier, ainsi qu’en matière humanitaire.

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