La ministre des Affaires étrangères de la France, Catherine Colonna, a confirmé ce samedi qu’il y avait sept, et non cinq, citoyens français actuellement détenus en Iran, après la confirmation de deux autres détenus avant début septembre les manifestations contre la mort en garde à vue de la jeune Mahsa Amini.

« Nous avions quelques inquiétudes pour deux autres compatriotes et d’après les dernières vérifications, il semble qu’ils soient également détenus », a déclaré Colonna dans une interview au « Parisien », où il a accusé l’Iran d’exercer une « diplomatie en otage ».

« Il est plus important que jamais de rappeler à l’Iran ses obligations internationales. Si son objectif est le chantage, cela ne fonctionnera pas. Ce n’est pas la bonne façon de traiter avec la France », a déploré le ministre.

Des sources iraniennes du « Figaro » ont confirmé que les deux Français se trouvaient dans les prisons de Téhéran, où ils se trouvaient depuis plusieurs mois, c’est-à-dire avant les manifestations contre la mort d’Amini le 16 septembre.

« Nous demandons leur libération immédiate et l’accès à la protection consulaire », a déclaré la ministre, qui a dit avoir eu une « conversation longue et difficile » avec son homologue iranien, Hosein Amirabdolahian.

« Le ministre a promis de respecter ce droit d’accès. J’attends qu’il se concrétise », a ajouté le ministre.

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