MADRID, 17 déc. (EUROPA PRESS) –

Les autorités sanitaires françaises ont confirmé ce jeudi 18 254 nouveaux cas supplémentaires de COVID-19, tandis que le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, a prévenu que, depuis des jours, il y a une « tendance à la hausse » du nombre de positifs dans le pays.

« En France, après une forte baisse du nombre de chaos, une tendance à la hausse est observée depuis des jours », a déclaré Salomon lors d’une conférence de presse, où il a averti que « la saison de Noël est en danger ».

Les 18254 cas confirmés au cours de la journée, un rebond par rapport à mercredi, alors qu’un peu plus de 17600 ont été enregistrés, ont porté le solde mondial de la France à 2427316 personnes infectées par le COVID-19. « Le taux d’incidence est de 123 cas pour 100 000 habitants », a ajouté Salomon, selon le journal « Le Figaro ».

Concernant les décès, 258 personnes supplémentaires sont décédées en France des suites du COVID-19, pour lequel la France cumule 59 619 décès. De même, au cours des dernières 24 heures, 1 362 personnes atteintes de COVID-19 ont dû être hospitalisées, dont 150 en soins intensifs. À ce jour, 25 182 personnes sont admises en raison de la maladie, dont 2 808 en réanimation.

Au cours de la journée, il a été confirmé que le président français Emmanuel Macron avait contracté le COVID-19, c’est pourquoi il restera en isolement pendant sept jours.

Son attitude positive a contraint plusieurs dirigeants internationaux à se confiner, comme le Premier ministre du Portugal, António Costa; le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez; ou le président du Conseil européen, Charles Michel. Le test que l’épouse de Macron, Brigitte Macron, a subi, a été négatif, même si elle restera isolée.

49 POUR CENT DES FRANÇAIS NE SERAIENT PAS VACCINÉS

En revanche, une enquête BFMTV a révélé que près de la moitié des Français, soit 49%, refuseraient de recevoir le vaccin contre le COVID-19, malgré l’avis des autorités sanitaires.

Plus précisément, 30% des personnes interrogées déclarent catégoriquement leur refus de se faire vacciner, tandis que 19% répondent que «probablement pas». Cependant, ce chiffre a baissé pour la première fois après une augmentation régulière de la mi-septembre au début décembre.

Parmi les raisons les plus citées pour refuser le médicament, 63% citent un «manque de perspective» sur la maladie et le vaccin. 51% disent craindre les effets secondaires et 31% doutent de son efficacité. Enfin, 30% expriment de la méfiance à l’égard des laboratoires et des autorités sanitaires, 16% se méfient des vaccins en général et 8% disent ne pas avoir peur d’être infectés.

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