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La nouvelle ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a demandé à la Turquie d’exercer sa responsabilité dans la polémique sur son veto à l’adhésion de la Suède et de la Finlande à l’OTAN, comprenant qu’ils sympathisent avec les membres du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) qu’Anakara décrit comme une organisation terroriste.
« La Turquie est un membre important de l’Alliance atlantique. De leur côté, la Finlande et la Suède ont fait un choix historique. Les avoir toutes les deux dans l’Otan serait un plus pour notre sécurité en Europe », a-t-il expliqué dans une interview au ‘Journal du Dimanche’.
Le ministre des Affaires étrangères a rappelé que les deux pays ont officiellement répudié toute relation avec le PKK et offert des garanties de sécurité à la Turquie. « Ce sont deux pays qui ont fait des efforts dans leur discussion », a-t-il affirmé.
Bien que le ministre ait laissé les négociations avec la partie turque entre les mains du secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, Colonna a demandé à la Turquie de « prendre ses décisions en fonction de ses responsabilités ».
« Voulez-vous renforcer l’Alliance ou êtes-vous contre ? », a demandé le ministre, pour qui le refus « ne cesse de poser des questions sur son comportement en tant que membre de l’Otan ».
Ankara considère que les pays scandinaves accordent un traitement de faveur à des organisations telles que le PKK, déclaré groupe terroriste par leur pays. En outre, la Finlande et la Norvège ont imposé des embargos sur les armes à la Turquie.
La Finlande et la Norvège ont demandé en mai à rejoindre l’OTAN en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie, mais l’adhésion nécessite le soutien unanime de la coalition militaire de 30 membres.