Les autorités françaises ont condamné lundi « fermement » l’exécution de quatre « prisonniers politiques » en Birmanie, dont deux opposants influents à la junte militaire qui dirige le pays depuis le coup d’État de février 2021.

Dans un communiqué, la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Anne-Claire Legendre, a indiqué que ces exécutions constituent « un grand revers et une résurgence des atrocités commises par la junte birmane depuis le coup d’Etat ».

Le gouvernement français a ainsi réaffirmé sa position « totalement opposée à la peine de mort en toutes circonstances » et a appelé à la libération de tous ceux qui ont été détenus arbitrairement pour « mettre fin aux violences perpétrées par le régime birman ». De plus, il a transféré « tout son soutien » au peuple pour ouvrir la voie au dialogue.

Parmi les personnes exécutées figurent l’activiste Ko Jimmy et l’ancienne députée Zeya Thaw. C’est la première fois que le pays impose cette sanction en plus de trois décennies. La justice birmane les accuse d’avoir commis « des actes de terrorisme inhumains et brutaux » et leurs exécutions ont eu lieu après une série de procédures carcérales, selon des médias birmans.

Depuis le coup d’État militaire, des dizaines d’opposants à la junte ont été condamnés à mort, bien qu’aucune exécution n’ait eu lieu jusqu’à présent.

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