La famille Autolib s’agrandit

C’est l’histoire d’une gamme de services innovants, petite révolution des transports individuels urbains qui s’installent vitesse grand v dans nos habitudes.

Les fondations furent posées avec Velib, le service de vélo en libre-service, lancé à l’été 2007 et exploité par JC Decaux. Près de 1800 stations émaillent aujourd’hui la capitale ainsi que 30 communes voisines. Le nombre de vélos dépasse les 20 000, les abonnés quant à eux sont près de 200 000.

Un succès rapide. La voie semblait toute tracée pour compléter l’offre de services de la mairie de Paris. Dès 2011, Autolib, exploité par le groupe Bolloré, reprend l’idée et l’adapte à des voitures électriques. Ce sont aujourd’hui plus de 1000 stations et 3 300 véhicules qui équipent 86 communes. Pour compléter le service, la mairie s’est engagée à déployer courant 2016 un nouveau réseau de recharges électriques : Belib arrive. Les 60 bornes exploitées par Sodetrel, une filiale d’EDF, seront bien plus rapides à recharger les véhicules (1 heure seulement pour un point de charge accéléré).

Mais cela ne suffit visiblement pas. La dernière idée d’Anne Hidalgo? Des scooters en libre service, toujours selon le même modèle. L’exploitant, Cityscoot, expérimente déjà le service dans la capitale où 50 engins ont été installés. La phase test s’avère concluante et la mairie annonce le déploiement de 1 000 scooters durant l’été.

L’offre devient complète et cohérente, au point même que l’Hôtel de ville se permet certaines fantaisies lors d’opérations de communication. La dernière en date? Gagner une balade en « tandem lib’ » pour l’occasion de la Saint Valentin.

A quand la généralisation du service? Est-on en droit d’espérer des gyropodes lib’ ou des trottinettes en libre service? On ne sait jamais…

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