MADRID, le 27 mai. (EUROPA PRESS) –

Le gouvernement israélien a convoqué jeudi l’ambassadeur de France dans le pays pour protester contre les déclarations du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, dans lesquelles il affirmait qu’il y avait un risque «d’apartheid durable» pour les Palestiniens en raison de la actions de l’exécutif israélien.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Gabi Ashkenazi a souligné que les déclarations de Le Drian sont « inacceptables, infondées et loin de la réalité », avant d’ajouter que « Israël est un État démocratique qui respecte la loi ».

« Je proteste fermement contre toute tentative de mettre en doute ce fait et les piliers de l’Etat d’Israël », a-t-il dit, tout en soulignant que la France « a ignoré toutes les mesures préventives prises par Israël pour éviter une détérioration » de la situation.

Pour cette raison, Ashkenazi a fait valoir que les déclarations de son homologue français « supposent récompenser des extrémistes et des organisations terroristes, dirigées par le Hamas », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères publié sur son site Internet.

Le Drian a affirmé mardi dans une interview au journal français «Le Figaro» et à la chaîne RTL que «le risque d’apartheid est grand si l’on suit une logique d’État ou celle du« statu quo »». « Même le » statu quo produit cela « , a-t-il ajouté.

Pour cette raison, le ministre français des Affaires étrangères a fait valoir que «s’il y avait par hasard une autre solution que celle de deux États, les ingrédients seraient créés pour un apartheid qui durerait longtemps», auquel le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu , a déclaré que le pays « n’acceptera pas de leçons hypocrites ».

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