La candidate à la présidence de la France, Valérie Pécresse a promis ce dimanche lors de son premier grand rassemblement à Paris « une nouvelle France » et a exprimé son soutien aux murs frontaliers.

Pecresse a souligné que l’immigration « débordait » et créait des « zones non françaises », et a appelé au rétablissement des frontières en Europe pour renforcer la souveraineté.

« Si pour cela il faut construire des barrières voire des murs, comme le demandent les Etats qui sont en première ligne contre le chantage migratoire, je les soutiendrai », a-t-il ajouté.

Devant plus de 7 000 supporters, Valérie Pécresse, a défendu sa volonté de gouverner la France : « Désormais c’est au peuple de France à qui je dois me donner. J’aime la France corps et âme. Plus je la parcours, plus Je l’embrasse. Plus je la serre dans mes bras, plus elle me surprend. Et plus je sens monter en moi une impatience : celle de voir notre nation retrouver la force qui correspond aux nations victorieuses. J’ai cette force en moi », comme rapporté par le journal ‘Le Figaro’.

La candidate républicaine à la présidentielle s’est également présentée comme une « Française indomptable » qui ne reculera devant rien.

Selon les sondages, Pecresse ne passerait pas le premier tour des élections le 10 avril.

Pecresse représente la droite française classique, héritière du Rassemblement pour la République de Jacques Chirac et de l’Union pour un mouvement populaire de Nicolas Sarkozy. Il dirige Les Républicains, qui, plombés par la polémique et emmenés par François Fillon, ont été écartés du second tour en 2017.

Pécresse, présidente du conseil régional d’Ile-de-France, a remporté une primaire dont elle n’était pas la favorite et a relancé son parti dans les sondages, ce qui semblait impensable il y a encore quelques mois. Elle est deuxième en intention de vote et, si elle achève sa promotion, elle serait la première femme à occuper la présidence de la France.

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