La France, deuxième économie du bloc, a enregistré une croissance trimestrielle de 0,7%, tandis que l’Italie a progressé de 0,6% au cours du trimestre, tandis que l’Allemagne, l’Autriche et la Lettonie ont affiché une contraction de leurs économies au cours des trois derniers mois de l’anus.
La croissance du produit intérieur brut (PIB) de la zone euro a ralenti au quatrième trimestre en raison de l’impact de la variante Omicron du coronavirus, bien que l’impact ait été plus fort en Allemagne qu’en France ou en Italie.
Selon les données préliminaires de l’Office statistique européen (Eurostat), la zone euro et le bloc communautaire ont respectivement augmenté de 0,3 % et 0,4 %, contre des expansions de 2,3 % et 2,2 % enregistrées au cours des trois mois précédents.
L’estimation conjointe de la croissance en glissement annuel était de 5,2 % en 2021 après la baisse de 5,9 % subie en 2020 en raison de l’impact de la pandémie de Covid-19. En glissement annuel, le PIB de la zone euro a augmenté de 4,6 % au quatrième trimestre, par rapport à la même période en 2020, tandis que dans l’Union européenne, il a augmenté de 4,8 %.
L’agence reflète que le ralentissement observé au quatrième trimestre, d’octobre à décembre 2021, a été causé par une baisse de 0,7% observée en Allemagne, première économie de l’Union européenne.
« La vague (de coronavirus) à l’automne a laissé des marques claires sur l’économie de l’euro », a déclaré Christoph Weil, économiste à la Commerzbank. « Il y avait des différences importantes entre les pays de la zone euro en raison de la pandémie. Au printemps, la vague Omicron aurait dû reculer et l’économie devrait redevenir plus forte », a-t-il ajouté.
La France, qui représente la deuxième économie du bloc, a enregistré une croissance trimestrielle de 0,7 % et une expansion en glissement annuel de 5,4 %. De son côté, l’Italie, la troisième plus grande économie, a progressé de 0,6 % sur le trimestre et de 6,4 % sur l’année.
« La récente levée des restrictions liées au Covid-19 dans de nombreux pays européens devrait contribuer à rétablir la croissance des entreprises et de l’économie », a déclaré Rachel Barton, économiste chez Accenture.
Parmi le bloc de pays, seules l’Allemagne, l’Autriche et la Lettonie ont affiché une contraction de leur économie au cours des trois derniers mois de l’année. L’Espagne a mené la croissance au cours de cette période avec une expansion de 2 %, suivie du Portugal avec 1,6 % et de la Suède avec 1,4 %.
Les données coïncident avec celles présentées par le vice-président économique de la Commission européenne, Valdis Dombrovskis, ainsi que le commissaire à l’économie, Paolo Gentiloni.
L’agence a averti que ces données sont sujettes à changement et à révision.
L’Europe est également confrontée à l’incertitude due aux tensions générées par la présence des troupes russes à la frontière ukrainienne, qui fait craindre une éventuelle invasion. Cela tient compte des prix inhabituellement élevés du gaz naturel en Europe, la Russie, principal fournisseur de gaz de l’Europe, étant au cœur du conflit.
De même, le taux d’inflation dans la zone euro a atteint un record de 5% et sera le thème central de la prochaine réunion des responsables de la politique bancaire qui se réunissent ce jeudi.
Avec Reuters et EFE