La junte militaire birmane a exprimé son « indignation » face aux déclarations des autorités françaises, qui ont qualifié les dirigeants qui gouvernent le pays depuis le coup d’État de février 2021 de « gouvernement illégitime », ce qui pourrait avoir de graves conséquences sur le plan diplomatique. .

La semaine dernière, la junte militaire a annoncé l’application de la peine de mort pour la première fois depuis des décennies, suscitant de nombreuses critiques et condamnations internationales. De son côté, l’ambassade de France à Rangoun a dénoncé cette décision et qualifié la junte de « régime militaire illégitime ».

Pour le ministère birman des Affaires étrangères, les déclarations de la mission diplomatique dans le pays sont « totalement inacceptables et peuvent avoir un impact négatif sur les relations bilatérales existantes », selon un communiqué.


Vendredi dernier, un porte-parole de la junte a annoncé que quatre personnes, dont l’ancienne députée Phyo Zeya Thaw et l’influent militant Ko Jimmy, seront exécutées bien qu’elles aient fait appel de leur condamnation.

La junte a récemment condamné à mort des dizaines de militants après avoir pris le pouvoir l’année dernière. Cependant, aucune exécution n’a eu lieu jusqu’à présent.

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