MADRID, le 2 mai. (EUROPA PRESS) –

Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « violences intentionnelles lors d’une réunion » contre des membres de la Confédération générale des travailleurs (CGT), principal syndicat français, lors de la manifestation du 1er mai à Paris, rapporte France Info.

La CGT elle-même a condamné les événements, au cours desquels 21 personnes ont été blessées, dont quatre gravement, après que «un grand groupe d’individus, dont certains se prétendaient des« gilets jaunes », aient utilisé une violence extrême».

La police de Paris a expliqué avoir désigné une rue pour la sortie des véhicules participants après la fin de la manifestation sur la place de la Nation par l’avenue de Taillebourg. Cependant, trois véhicules « ont pris la mauvaise sortie, rue Vincennes, et se sont retrouvés devant le blocus de la police, point auquel ils ont été attaqués avec des objets lancés par une foule hostile.

La police anti-émeute a utilisé des gaz lacrymogènes pour dissoudre les concentrés jusqu’à ce que les véhicules puissent quitter les lieux par la rue Vincennes elle-même.

Pendant le 1er mai, Journée internationale des travailleurs, près de 300 marches de protestation ont été enregistrées rien qu’à Paris après la suspension de tous les actes l’année dernière en raison de la pandémie.

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