MADRID, 11 fév. (EUROPA PRESS) –

Environ six Israéliens sur dix ont exprimé leur désaccord avec les plans de réforme judiciaire préparés par le gouvernement du pays dans ce que les critiques du Premier ministre Benjamin Netanyahu, et même des alliés de l’État israélien comme la France ou les États-Unis, craignent de représenter une attaque directe contre le rapport de force.

Les changements proposés par le chef du portefeuille de la Justice, Yariv Levin, au cas où ils seraient approuvés par la Knesset (Parlement israélien), donneraient au gouvernement le contrôle du comité de sélection judiciaire et limiteraient l’autorité des conseillers juridiques.

Selon un sondage publié par la Douzième chaîne, 31% souhaitent l’annulation de la réforme et 31% souhaitent son report. Seuls 24 % souhaitent que la réforme se poursuive.

Parmi les électeurs de la coalition d’extrême droite dirigée par Netanyahu, 42 % se sont prononcés en faveur de l’annulation de la réforme, tandis que 45 % ont demandé qu’elle soit menée à bien, selon le ‘Times of Israel’.

La juge en chef israélienne Esther Hayut a accusé Levin en janvier d’être à l’origine d’une « attaque généralisée contre le système judiciaire » par le biais de cette réforme.

« Cela équivaut à une attaque effrénée contre le système judiciaire, comme s’il s’agissait d’un ennemi qu’il faut précipiter pour vaincre », a-t-il jugé, ajoutant que l’intention est de « porter un coup fatal à l’indépendance et à l’autonomie du système judiciaire ». . » ainsi que faire taire la Cour.

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