TOLÈDE, 9 août (EUROPA PRESS) –
Le ministre de la Culture et des Sports par intérim, Miquel Iceta, a souligné “l’admiration” que toute l’Espagne éprouve pour Federico Martín Bahamontes de Tolède, le premier cycliste espagnol à avoir remporté le Tour de France et décédé mardi, ce qui était “un espoir ” et “un modèle” pour le pays et, avec son triomphe en terres françaises, il est devenu “une légende et un mythe”.
C’est ainsi qu’Iceta s’est exprimé dans des déclarations aux médias ce mercredi lors de sa visite à la chapelle ardente des Bahamontes située à l’hôtel de ville de Tolède, où il a voulu s’associer, au nom du gouvernement espagnol, à la mémoire d'”un mythe profondément enraciné dans la ville de Tolède”.
Le chef par intérim de la Culture a défini les Bahamontes comme une personne qui “a laissé une marque indélébile sur la ville, en Espagne et dans le monde”. “Il a fait l’Europe avant que notre pays ne rejoigne l’Union européenne, il nous a fait confiance dans le sport, dans notre capacité à résister”, a-t-il ajouté.
“Dans les années difficiles pour l’Espagne, il y a une lumière chez les athlètes et en ce sens Federico restera à jamais dans les mémoires”, a-t-il ajouté, assurant qu’il est un exemple lorsqu’il s’agit “d’avancer sur des pentes très raides mais sans cesser l’effort”. et toujours à la recherche de la victoire.

En outre, il a tenu à remercier le conseil municipal et le conseil d’administration pour “l’effort” qu’ils déploient pour accompagner la famille du cycliste en ce moment et pour représenter “tous les Espagnols qui apprécient ses succès”.
Concernant la possibilité que les Bahamontes puissent avoir une reconnaissance posthume par le ministère, le ministre a rappelé que “El Águila de Toledo” “a déjà reçu la plus haute commémoration sportive” de son vivant et donc “il n’y a pas de plus grande distinction que celle qui peut être donnée”.
“Je crois que ce qu’il faut faire, c’est s’unir à sa mémoire, s’engager à avancer comme il l’aurait fait”, a-t-il conclu.