Le président du parti conservateur français Les Républicains, Éric Ciotti, a annoncé le début d'une « procédure d'expulsion » du président de la région Haute-France, Xavier Bertrand, l'un des principaux barons régionaux du parti, en représailles à son soutien. soutien du public à un candidat communiste au second tour des élections législatives.
Ciotti et Bertrand représentent les deux tendances qui ont émergé au sein de Los Republicanos à l'occasion de ces élections. D'un côté, le leader, qui a survécu à une procédure de destitution interne après avoir recours à la justice, a construit des ponts avec le Groupe national, tandis que des voix critiques prônent le maintien du « front républicain » contre l'extrême droite.
Ciotti a assuré dans des déclarations à France 2 que ceux qui demandent son limogeage constituent « un petit groupe » qui a tissé « un accord caché » avec le président Emmanuel Macron. Il respecte donc son pacte avec le leader du Rassemblement national, Jordan Bardella, qui aspire à devenir Premier ministre s'il obtient la majorité absolue au Parlement.
Bertrand a répondu à la menace d'expulsion en supposant que Ciotti faisait désormais « partie du Groupe national » et cherchait à devenir ministre dans un futur gouvernement Bardella. En ce sens, dans un entretien à BFM TV, il a indiqué que s'il soutient le candidat du Nouveau Front populaire de gauche au second tour, c'est parce qu'il est celui qui a le plus de chances de s'imposer face au parti d'extrême gauche. bonne option.
Le président d'Alta Francia suit ainsi la ligne qu'ont également fixée la gauche et la coalition pro-Macron, qui ont prôné le retrait des candidatures pour empêcher l'extrême droite d'atteindre la majorité absolue. Plus de 200 candidats se sont retirés avant le tour final qui aura lieu dimanche.