BRUXELLES, 13 juil. (EUROPA PRESS) –

La Commission européenne a fait remarquer ce mardi qu’il est de la compétence des États membres de décider si un vaccin doit être obligatoire ou non sur leur territoire, donc Bruxelles ne veut pas se positionner sur les annonces de gouvernements comme la France ou la Grèce qui veulent d’imposer le vaccin contre le coronavirus aux personnels de santé.

« Les campagnes de vaccination relèvent des compétences nationales, donc la question de savoir si un vaccin doit être obligatoire ou non est une question à laquelle les États membres doivent répondre », a tranché le porte-parole du Community Health Executive, Stefan de Keersmaecker, lors d’une conférence de presse. .

Bruxelles évite ainsi de prendre parti sur des initiatives que plusieurs États membres envisagent, comme la vaccination obligatoire pour le personnel de santé ou la nécessité d’un certificat de vaccination pour accéder aux établissements de loisirs comme les restaurants ou les théâtres.

Cependant, l’Exécutif communautaire souligne que la vaccination du plus grand nombre possible de la population est « le meilleur moyen de sortir de cette pandémie », selon le porte-parole, en particulier parmi les groupes « les plus vulnérables » en raison du risque de contagion de l’une des variantes du virus.

Dans ce contexte, la Commission insiste pour appeler les États à redoubler d’efforts pour garantir que l’objectif commun de vacciner au moins 70 % de la population adulte de l’UE soit atteint avant la fin de l’été, malgré les grandes différences qui se produisent entre États membres.

Bruxelles insiste sur le fait que « suffisamment » de vaccins ont déjà été distribués dans tous les pays de l’Union européenne pour atteindre cet objectif et, selon les données publiées par les services communautaires eux-mêmes, environ 50 pour cent de la population adulte de l’UE a déjà terminé le calendrier de vaccination.

A lire également