MADRID, 13 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

La police de Paris a promis de « protéger » le siège du Conseil constitutionnel dans une nouvelle journée de grève qui précède la décision judiciaire, vendredi, sur la réforme des retraites promue par le gouvernement et le président, Emmanuel Macron.

Les autorités prévoient que l’afflux dans les manifestations de ce jeudi sera moindre que lors des grèves précédentes -avec entre 400 000 et 600 000 participants-, même si elles craignent que de nouveaux incidents ne se produisent. Rien qu’à Paris, on estime qu’il peut y avoir jusqu’à un millier de personnes potentiellement violentes.

Le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a expliqué ce jeudi sur la radio RMC qu’il existe des points stratégiques qui seront « protégés » de manière particulière par les forces de sécurité. « Evidemment, ce sera le cas du Conseil constitutionnel et d’autres sites sensibles sur l’itinéraire » de la marche, a-t-il dit.

Le Conseil est appelé à se prononcer sur la conformité à la Constitution de la réforme des retraites, qui relève, entre autres mesures, le relèvement de l’âge de la retraite de 62 à 64 ans. La décision du tribunal, qui pourrait renverser une partie de la nouvelle loi, marquera de manière prévisible l’avenir de certaines mobilisations qui ont commencé en janvier.

Ce jeudi, le douzième jour de grève a débuté avec de nouveaux problèmes de transport, bien que sans incidents graves. Les syndicats du secteur des ordures parisiennes ont également entamé une nouvelle grève, après que la précédente grève, qui a duré environ trois semaines, a laissé 10 000 tonnes de déchets non ramassés dans les rues de la capitale.

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