Quelques heures à la présidence des États-Unis ont suffi à Joe Biden pour renverser plusieurs des décisions environnementales controversées de son prédécesseur, Donald Trump, caractérisées par le renversement et l’annulation des réglementations liées au respect de l’environnement. Parmi les décisions les plus pertinentes de la nouvelle administration figure le retour du pays nord-américain à l’Accord de Paris.

Il y a un autre air à la Maison Blanche. Avec un peu plus d’une semaine au bureau ovale, Joe Biden a déjà fait plus pour l’environnement aux États-Unis que l’ancien président Donald Trump en quatre ans au pouvoir.

Quelques heures seulement s’étaient écoulées depuis son investiture en tant que 46e président américain et l’ancien vice-président d’Obama et ancien sénateur du Delaware avait déjà clairement exprimé sa position concernant sa politique environnementale.

Avec la signature de ce qui était leur troisième décret présidentiel, les États-Unis ont rejoint l’accord historique de Paris sur le climat, conclu en 2015 par 195 pays dans le but de maintenir le réchauffement climatique en dessous de 2 degrés Celsius par rapport à la température de la planète. 19ème siècle. Un retour important si l’on tient compte du fait que les États-Unis sont le deuxième pays avec le plus d’émissions de gaz à effet de serre au monde, en valeur absolue, après la Chine.

Avec un « aujourd’hui est le jour du climat à la Maison Blanche » Biden a signé le 27 janvier d’autres décrets exécutifs par lesquels les subventions pour le secteur pétrolier et autres combustibles fossiles ont été réduites, les nouvelles concessions pour l’exploitation pétrolière ont été suspendues et le gaz au fédéral les terres et les eaux et la protection de 30% des terres et des zones maritimes du pays ont été planifiées avant 2030.

L'Université Columbia a créé un outil de suivi des dérégulations environnementales de Donald Trump en 2017.  Avec l'arrivée de Biden à la présidence, ils lui ont changé le nom.
L’Université Columbia a créé un outil de suivi des dérégulations environnementales de Donald Trump en 2017. Avec l’arrivée de Biden à la présidence, ils lui ont changé le nom. © France 24

Un virage complet à 180 ° par rapport à son prédécesseur qui, également à la fin des décrets, a annulé bon nombre des avancées en matière d’environnement laissées par la présidence Obama. C’est le problème avec les décrets qui, comme le fait maintenant le démocrate, peuvent être annulés par le prochain locataire (ou locataire) de la Maison Blanche.

Biden a encore beaucoup à faire sur l’environnement pour que les États-Unis soient fiers de leur rôle dans la lutte contre le changement climatique, mais les nouvelles environnementales de Washington ont été bien accueillies par la communauté internationale.

Sommet sur l’adaptation au climat 2021

Les 25 et 26 janvier, plusieurs dirigeants ont participé au sommet sur l’adaptation au climat, un événement virtuel organisé par les Pays-Bas. Ce sommet a été l’un des premiers à se concentrer, plus que sur les causes du changement climatique, sur ses effets et sur la manière d’adapter ou d’atténuer son impact.

António Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a appelé à ce que la moitié du budget climat soit consacrée à l’adaptation. Cela signifie, entre autres, investir davantage dans la construction d’espaces verts dans les villes ou dans l’installation de systèmes de collecte des eaux pluviales pour éviter les inondations; ont de meilleurs systèmes d’avertissement de tempête ou des bâtiments et des routes plus résistants aux tempêtes. Toutes ces mesures pourraient permettre d’économiser des dommages qui, en termes économiques, quadrupleraient le coût de leur mise en œuvre. Jusqu’à présent, le budget ne représente que 5% de l’argent réservé au climat, un chiffre très éloigné des 50% demandés par l’ONU et avec lesquels les experts en adaptation climatique sont d’accord.

Le sommet a été suivi par John Kerry, qui a pris la parole pour la première fois officiellement lors d’un événement international en tant qu’envoyé spécial de la Maison Blanche pour le climat. Kerry a présenté ses excuses pour l’absence de son pays au cours des dernières années en matière d’environnement et a assuré qu’ils avaient « l’intention de tout faire pour que la COP26 (le sommet des Nations Unies sur le changement climatique qui se tient en novembre en Écosse) aboutisse à une action climatique ambitieuse. dans lequel les plus grands émetteurs augmentent considérablement leurs engagements et dans lequel nous contribuons à protéger les plus vulnérables.  » Selon Kerry, « il n’y a tout simplement aucun moyen de s’adapter à un monde de 3 ou 4 degrés plus chaud, sauf pour les plus riches et les plus privilégiés ».

Le FMI intègre le climat dans les principaux indicateurs macroéconomiques

Le Fonds monétaire international a annoncé plusieurs changements dans ses actions qui montrent l’importance qu’il accorde au changement climatique en tant que risque potentiel pour la stabilité économique mondiale.

Le FMI place le changement climatique au centre de ses travaux
Le FMI place le changement climatique au centre de ses travaux © France 24

La Directrice du FMI, Kristalina Georgieva, a également rappelé que le renforcement de la résilience est bon pour la nature et les écosystèmes, pour la croissance économique, la création d’emplois et la santé.

Les sons et odeurs de la campagne sont protégés par la loi en France

Le hurlement des vaches, le son des cloches des églises, le chant des coqs et des cigales ou encore l’odeur du foin et du fumier font désormais partie du patrimoine sensoriel rural de la France.

C’est ce que dit la nouvelle loi approuvée par le Sénat français. Une loi qui est parvenue à la législature après plusieurs plaintes contre des coqs et des canards formulées par des citadins qui allaient passer le week-end dans leur maison de campagne et qui sentaient qu’ils chantaient ou criaient trop fort et ne les laissaient pas reposer en paix.

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