Première modification: Dernière modification:

"Confinement a eu des résultats bénéfiques sur la qualité de l'air à Paris." Cela est confirmé par Airparif, l'organisme qui mesure la concentration de particules polluantes et de gaz à effet de serre dans l'air que les Parisiens respirent dans la capitale française.

Après un mois d'évaluations, et au milieu de l'isolement obligatoire dû à la pandémie de Covid-19, Airparif, l'organisme chargé de mesurer la qualité de l'air respiré à Paris, a constaté une baisse de 20% et même 50% de la concentration de dioxyde d'azote dans l'air, qui est le principal polluant produit par la circulation automobile.

Ce qui est le plus frappant, c'est qu'au bord des axes routiers, cette baisse atteint 50% par rapport aux périodes normales, un niveau similaire à celui habituellement observé dans les parcs. Airparif remarque qu '"il s'agit de niveaux sans précédent en 40 ans de mesures", en raison de "l'étendue" et du "nombre de stations" que ces valeurs montrent.

Cette baisse est conforme à l'évaluation nationale publiée par Atmo France, une fédération d'associations indépendantes qui surveillent la qualité de l'air dans les grandes agglomérations françaises. Dans certaines villes, cette concentration a chuté jusqu'à 75%.

En conséquence, Airparif a également constaté une réduction allant jusqu'à 30% des émissions de dioxyde de carbone (CO2), un gaz qui contribue à l'effet de serre.

L'agriculture et le chauffage continuent d'émettre des particules

L'étude, en revanche, regrette l'impact mineur du confinement sur une diminution potentielle des particules PM10 et PM2.5, qui proviennent de sources différentes, pas seulement locales.

Les particules PM10 sont de petits corps solides ou liquides de poussière, de cendres, de suie, de particules métalliques, de ciment ou de pollen, dispersés dans l'atmosphère, et dont le diamètre aérodynamique est inférieur à 10 µm (microns). Les PM2,5 sont des particules inférieures à 2,5 microns et proviennent en grande partie des émissions des véhicules diesel de la ville.

Les études accordent de plus en plus d'importance à ces petits éléments, car leurs effets sur notre santé sont très graves en raison de leur grande capacité à pénétrer dans les voies respiratoires.

Selon Airparif, ces concentrations plus soutenues que prévu pendant le confinement peuvent s'expliquer par les émissions de secteurs moins touchés par la fermeture ", comme l'agriculture et l'utilisation du chauffage dans un climat printanier" favorisant les réactions chimiques "Et, avec elle," la formation de particules "à partir du dioxyde d'azote lié au chauffage et à l'ammoniac issu de l'agriculture.

De plus, il faut ajouter la contamination par le chauffage au bois présente au mois de mars et les particules qui viennent d'autres endroits en raison de phénomènes météorologiques.

A lire également