Les travailleurs de l’un des plus grands cafés du monde réclament des horaires de travail plus réguliers, de meilleurs salaires, une table de négociation et exigent des contrats de travail formels. Les employés se sont organisés pour créer une stratégie marketing dont les clients de l’entreprise se souviendraient.

Le jour des verres de Noël, où un flux important de clients est enregistré, a été paralysé par la protestation de ceux qui desservent les magasins Starbucks. Plus de 2 000 salariés de l’entreprise se sont organisés dans différentes villes du pays pour exiger de l’entreprise de meilleures conditions de travail.

« Pas seulement Starbucks, mais n’importe quelle entreprise, n’importe quelle entreprise doit promettre à ses employés qu’elle les traitera équitablement et leur donnera, vous savez, la possibilité d’être traités comme faisant partie de l’entreprise et pas seulement, vous savez, comme un numéro. », a raconté à l’AFP Ariana Ayala, l’une des employées de Starbucks.

Les manifestants réclament des horaires plus réguliers, de meilleurs salaires et que Starbucks vienne au plus vite à la table des négociations avec le groupe syndical.

A cette occasion, la grève ouvrière a impliqué des clients venus acheter, menant une sorte de campagne de marché sous le nom de « lever la tasse rouge », où les manifestants distribuaient un verre réutilisable de cette couleur aux acheteurs qui commandaient une boisson. de la sirène verte.


Les employés de Starbucks sortent de leur magasin, le jeudi 17 novembre 2022, à Mesa, en Arizona.
Les employés de Starbucks sortent de leur magasin, le jeudi 17 novembre 2022, à Mesa, en Arizona. © AP/Matt York

« Je pense qu’il est très important de faire grève et nous sommes l’un des plus de 100 magasins en grève aujourd’hui, en particulier la rébellion de la Coupe Rouge comme nous l’appelons. Nous nous réunissons pour faire pression sur Starbucks pour que ce coin sache que, en tant que travailleurs, nous avons tellement de pouvoir et la seule chose que nous demandons, c’est la justice et que nos voix soient entendues », a ajouté Ayala.

En août, le conseil national des relations de travail a exhorté l’entreprise à réembaucher les employés licenciés pour avoir participé à des activités syndicales et, en moins d’un an, 260 branches ont demandé à adhérer au syndicat.

Avec l’AFP et les médias locaux

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