Un nouveau chèque de secours pour les familles touchées par Covid-19, une hausse des impôts sur les sociétés, une augmentation du salaire minimum, une éventuelle réforme des retraites et une plus grande couverture des soins médicaux, sont quelques-unes des propositions du président qui vient d’arriver à la Maison Blanche.

La signature par Joe Biden d’une cascade de décrets lors de son premier jour en tant que président des États-Unis n’est pas gratuite: le nouveau dirigeant démocrate veut renverser, un à un, les politiques de l’ère Donald Trump.

Les mesures, dont certaines économiques, ne sont considérées que comme la première étape de ce qui sera un changement radical de politique gouvernementale. La prolongation du moratoire sur les loyers et les hypothèques et la prolongation du délai de paiement des dettes étudiantes sont sur la liste.

Cependant, à moyen terme, le projet est beaucoup plus ambitieux et comprend, en premier lieu, un vaste plan de relance de 1,9 billion de dollars qui comprendrait un nouveau chèque de 1400 dollars aux familles touchées par la pandémie de Covid- 19, entre autres avantages dont bénéficieraient également les entreprises.

Un autre de ses projets est d’augmenter les impôts des entreprises, afin d’obtenir plus de ressources pour améliorer la sécurité sociale, comme, par exemple, l’élargissement de l’éligibilité du programme Medicare et le retour à Obamacare. Le revenu des sociétés augmenterait à 28% et le taux d’imposition des personnes dont le revenu imposable est supérieur à 400 000 $ par année augmenterait également.

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Joe Biden a également dévoilé quelques idées pour remodeler les plans de retraite. L’une de ces propositions consiste à égaliser l’avantage fiscal de cotiser à un régime de retraite afin que les personnes à revenu élevé ne reçoivent pas plus d’avantages que les travailleurs à faible revenu. Dans ce pays, plus la cotisation au régime de retraite est élevée, mieux elle se reflète dans la déduction fiscale.

Mais toutes ces propositions doivent passer leur processus législatif respectif, une exigence qui pourrait ne pas être difficile à satisfaire, si la majorité démocrate à la législature est prise en compte.

Avec AP et EFE

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