MADRID, le 13 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le tribunal administratif de Paris a annulé, après plusieurs heures de délibéré, l’interdiction policière de concentration annoncée pour ce week-end par le groupe Action française, classé par le gouvernement comme organisation d’extrême droite.

La préfecture de police de Paris s’était défendue dans un communiqué que les interdictions de ce meeting et de quatre autres d’organisations de même idéologie avaient été prononcées « pour prévenir les risques de troubles à l’ordre public, d’appels à la violence et de slogans pouvant mettre en cause la principes consacrés dans la Déclaration des droits de l’homme ».

« Première victoire pour ce grand week-end, le Tribunal administratif vient de briser l’interdiction de notre colloque adoptée par la Préfecture ! », a fait savoir le groupe sur son compte Twitter.

Le groupe avait demandé l’annulation estimant que l’interdiction impliquait une violation de la liberté de réunion, informe ‘Le Figaro’.

L’Assemblée nationale française a approuvé mercredi la création d’une commission d’enquête sur les groupes violents lors de manifestations. Cela est intervenu après que le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a appelé les préfectures françaises à interdire toutes les manifestations d’extrême droite à la suite d’une manifestation néonazie controversée le week-end dernier.

La manifestation, qui s’est tenue à Paris, a réuni près de 600 personnes, la plupart le visage caché et vêtues de noir, qui portaient de nombreux drapeaux aux croix celtiques, associées à la symbolique nazie.

Le rassemblement a été convoqué par le Comité du 9 mai et a eu lieu pour commémorer la mort de Sébastien Deyzieu, un militant d’extrême droite français tué en 1994 lors de manifestations anti-américaines dans la capitale française.

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