MADRID, 8 juin (EUROPA PRESS) –

Les forces de sécurité françaises ont interpellé six personnes issues de l’environnement familial d’un des terroristes qui a perdu la vie dans la salle du Bataclan à Paris le 13 novembre 2015, Foued Mohamed-Aggad, après les avoir liées à un possible délit de financement du terrorisme.

Cinq des interpellations ont eu lieu à Strasbourg et Wissemburgo, deux villes situées sur le Bas-Rhin, tandis qu’il y a également eu une sixième interpellation dans le département de la Gironde, dans le sud-ouest de la France, selon des sources citées par la télévision publique.

Parmi les membres de la famille enquêtés dans cette opération, menée par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), se trouve la mère et l’une des tantes de Mohamed-Aggad, bien que toutes les personnes appartiennent à son « milieu familial ». Le parquet antiterroriste a déjà ouvert une enquête préliminaire sur ces événements.

Les enquêteurs tentent de déterminer si les détenus ont envoyé de l’argent en Syrie pour Mohamed-Aggad et son épouse en 2014 et 2015. Le terroriste, originaire de Wissembourg, était parti pour le territoire syrien en décembre 2013, en pleine guerre, mais aurait maintenu contacts avec sa famille, à laquelle il a avoué son intention de devenir un « martyr », selon la DGSI.

La salle du Bataclan a été la scène la plus meurtrière de l’enchaînement des attentats qu’a connu Paris en novembre 2015 et qui a fait au total 130 morts. Seulement au Bataclan 90 personnes ont perdu la vie.

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