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Un rapport de l'Organisation internationale du travail présenté ce jeudi 17 septembre 2020 révèle qu'au moins 4 milliards de personnes n'ont pas accès à un filet de sécurité sociale.

La pandémie de coronavirus a révélé toutes sortes d'inégalités sociales: de l'informalité du travail aux difficultés d'accès aux services publics et sociaux.

Dans un rapport publié jeudi, l'Organisation internationale du travail a souligné le fossé entre les pays riches et les pays pauvres en matière d'accès au filet de sécurité sociale.

Selon l'agence, rattachée aux Nations Unies, seulement 45% de la population mondiale dispose d'une couverture complète et suffisante, ce qui laisse quelque 4 milliards de personnes sans protection.

Plus le pays est pauvre, plus il nécessite d'investissements

Les estimations indiquent que les pays pauvres ont besoin de 1,2 billion de dollars pour garantir cet accès et que l'effort budgétaire pour y parvenir dépend de la situation économique de chaque pays.

Les pays en développement ont besoin d'un investissement de 1,2 billion de dollars, soit 3,8% de leur PIB, pour garantir un système minimum de sécurité sociale et de soins à toute leur population dans la pandémie actuelle.

L'écart est plus grand dans les pays à faible revenu, où l'investissement moyen requis équivaudrait à 16% de leur produit intérieur brut.

Le Moyen-Orient, l'Asie centrale et le continent africain sont les régions où le déficit de financement de la sécurité sociale s'est le plus creusé et nécessiteraient en moyenne une augmentation des investissements dans ce poste pouvant atteindre 9% de leur PIB.

Avec EFE

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