MADRID, le 20 mai. (EUROPA PRESS) –

L’ancien président français Nicolas Sarkozy était absent ce jeudi du premier jour du procès qui se déroule contre lui dans l’affaire «  Bygmalion  », dans laquelle le financement irrégulier de sa campagne électorale de 2012 fait l’objet d’une enquête, deux mois après avoir été condamné à trois ans de prison pour corruption.

Le procès devait avoir lieu en mars, mais a été reporté en raison de la maladie de l’avocat de Jérôme Lavrilleux, principal accusé du complot et ancien directeur de la campagne de Sarkozy, qui ne devrait comparaître devant le tribunal qu’en juin. qu’il est victime de persécution après sa récente condamnation dont il devra purger au moins un an.

Dans l’affaire dite «Bygmalion», en plus de Sarkozy, treize autres personnes sont assises sur le quai. L’ancien président fait l’objet d’une enquête pour les dépenses de sa campagne de réélection de 2012 qui ont dépassé 42 millions d’euros, dépassant ainsi les 22,5 millions prévus par la loi électorale française.

Il y a quelques années, la presse française révélait que la société de communication Bygmalion facturait des montants bien plus élevés à l’Union pour un mouvement populaire (UMP), parti dont Sarzoky était le chef, pour des prêts qui n’avaient jamais eu lieu, mais qui servaient à cacher le chiffres millionnaires qui ont servi à financer sa campagne de réélection.

Pour cette affaire, Sarkozy encourt un an de prison et une amende de 3 750 euros, détaille la station France Info.

Le reste des prévenus, parmi lesquels se trouvent des membres de l’UMP, des travailleurs de Bygmalion, dont les peines pourraient être plus lourdes, car ils sont confrontés à divers délits de complicité, falsification de documents ou fraude.

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