Concrètement, ceux de Santiago Abascal interrogeront Planas pour connaître les mesures que le gouvernement envisage de promouvoir pour « sauvegarder les intérêts de la campagne espagnole et garantir la liberté et la viabilité » du secteur primaire « face aux impositions communautaires et concurrence déloyale. » étranger. » Ce questionnement entraînera la présentation d’une motion que VoX soumettra au vote lors de la prochaine séance plénière.
Outre les interrogatoires, le leader du parti, Santiago Abascal, demandera au président du gouvernement, Pedro Sánchez, de connaître les mesures qui seront prises pour protéger les agriculteurs et les transporteurs espagnols.
Esquerra Republicana (ERC), Junts et le PP ont également déposé leurs questions respectives sur le sujet auprès du président et du ministre Planas.
Dans le cas d’ERC, la porte-parole adjointe du groupe, Teresa Jordà, demandera à Sánchez si son gouvernement envisage de « répondre aux demandes des producteurs alimentaires ». De son côté, le député des Junts Isidre Gavín demandera à Planas un bilan des récentes mobilisations des agriculteurs et des éleveurs.
Enfin, la secrétaire générale du Groupe Populaire, Macarena Montesinos, demandera au responsable de l’Agriculture des informations sur les mesures que le gouvernement a prises « pour défendre les agriculteurs espagnols depuis le déclenchement des protestations en France ».
MANIFESTATIONS À BRUXELLES ET RÉUNION DE SÁNCHEZ ET MACRON
Jeudi dernier, des centaines d’agriculteurs de différentes parties de l’Europe se sont rassemblés à Bruxelles avec leurs tracteurs pour exiger plus de soutien aux campagnes en raison des coûts de production élevés qu’ils assument et des bas prix qu’ils obtiennent en vendant leurs produits.
En raison également des difficultés auxquelles ils sont confrontés pour s’adapter aux objectifs climatiques et de durabilité du cadre européen. De leur côté, ces dernières semaines, plusieurs transporteurs espagnols ont subi des attaques de la part d’agriculteurs français à la frontière du pays voisin.
Tout cela a amené Pedro Sánchez à s’entretenir avec le président français, Emmanuel Macron. Bien que le président espagnol ait souligné son respect pour le droit des agriculteurs à manifester « pacifiquement », il a condamné l’attaque contre les transporteurs ainsi que contre les producteurs espagnols, « qui font leur travail légalement et qui, par leurs efforts, approvisionnent les marchés et maisons européennes ».
De son côté, Luis Planas a rencontré vendredi plusieurs organisations agricoles, où le ministre a défendu la qualité des produits biologiques espagnols, même si les organisations agricoles maintiennent leurs mobilisations.