« De manière générale, tout s’est bien passé lors de ce tour », a déclaré aux médias la Première ministre Élisabeth Borne, qui s’est rendue avec le ministre de l’Éducation nationale Gabriel Attal dans une école du département d’Ille et Vilaine. Des dizaines de personnes ont reçu les dirigeants avec des casseroles et des poêles, bien qu’à distance des entrées du centre, selon franceinfo.

Concernant l’usage de l’abaya, le président français Emmanuel Macron avait déjà prévenu vendredi que l’Etat serait « inflexible » et promis que les autorités travailleraient pour que « rien ne se passe » à ce début de cours, conscient que il se peut qu’il y ait des « défis » évidents à la norme.

Cependant, rien ne prouve que tel ait été le cas et, en tout cas, Attal a expliqué dans un entretien ce lundi au réseau RTL quel serait le protocole. La jeune fille portant le vêtement ne pourrait pas entrer dans la classe, mais elle serait « accueillie » au centre, où on lui expliquerait la règle et « pourquoi la laïcité est appliquée dans les écoles ».

« La laïcité ne stigmatise personne », a souligné le ministre, qui a appelé à ne pas « déformer » la réforme après les critiques exprimées ces derniers jours, venant principalement de la gauche politique.

Le gouvernement estime qu’il existe « 513 centres » qui nécessitent une surveillance particulière en cas d’incidents impliquant l’abaya. Dans ce sens, il a signalé qu’il y avait plus de 2.000 fonctionnaires formés à ce sujet.

En revanche, Attal a ouvert la porte à l’imposition de l’uniforme scolaire dans les écoles et instituts, même s’il a assuré qu’il ne s’agissait pas d’une « solution miraculeuse » et que différentes alternatives seraient présentées « à l’automne », a déclaré la chaîne. rapporté.TF1 Info.

Cette idée a été soutenue par des membres du parti Les Républicains, comme son président, Éric Ciotti, député du département des Alpes-Maritimes, où les autorités locales ont déjà proposé un projet pilote pour mettre en œuvre la mesure dans plusieurs écoles.

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