MADRID, 9 avr. (EUROPA PRESS) –
Quinze ambassadeurs, dont des représentants diplomatiques des États-Unis, du Royaume-Uni, de France, d’Allemagne, d’Italie et d’Espagne, ont publié vendredi une déclaration de rejet des violences que les forces de sécurité birmanes mènent depuis des semaines contre les manifestants contre le coup d’État de. état militaire du 1er février dans le pays asiatique, et qui a déjà fait plus de 600 morts.
Les ambassadeurs ont donné l’exemple du jeune manifestant Mya Thwe Khine qui, le 9 février, a été abattu alors qu’il protestait contre les forces du coup d’État dans la capitale du pays, Naiypidó. Elle faisait partie des centaines de personnes tuées en Birmanie alors qu’elle protestait «en faveur des droits et libertés démocratiques durement acquis».
« Il y a des enfants qui ont été tués et des milliers de personnes ont été blessées ou détenues juste pour avoir exprimé leur désir de liberté et de démocratie, ajoute la note, également signée par les ambassadeurs d’Australie, du Canada, du Danemark, de Finlande, des Pays-Bas. , La Suède, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande et la Suisse, ainsi que par les délégations de l’Union européenne et de la République tchèque.
« Nous sommes émus par son courage et sa dignité », ont ajouté les signataires. « Nous nous unissons dans le chagrin de leurs familles et amis, et étendons notre soutien à tous ceux qui croient en une Birmanie juste, libre, pacifique et démocratique, où les droits et le potentiel de tous ses citoyens doivent être pleinement développés et respectés. » les ambassadeurs.
Enfin, les signataires appellent à la fin des violences politiques, à la libération immédiate de tous les prisonniers politiques emprisonnés depuis le début des manifestations contre le coup d’État et, enfin, au rétablissement complet de la démocratie dans le pays.
Toujours dans les dernières heures, on savait que l’envoyée spéciale du Secrétaire général des Nations Unies pour la Birmanie, Christine Schraner Burgener, entamera dans les prochains jours une tournée en Asie pour évaluer déjà la situation dans le pays à travers les yeux de ses voisins. en attendant que les autorités birmanes lui accordent un permis d’entrée qu’elles n’ont pas encore accordé.
La tournée débutera à Bangkok, où il rencontrera les autorités thaïlandaises, et il n’est pas exclu qu’il effectue des visites de dernière minute dans d’autres pays de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN), a déclaré le porte-parole du secrétaire. général, Stéphane Dujarric
L’envoyé du secrétaire général, a ajouté, « est prêt à reprendre le dialogue avec les militaires et à contribuer au retour sur la voie démocratique, à la paix et à la stabilité en Birmanie », et « prêt à visiter le pays à tout moment ».