MADRID, 9 avr. (EUROPA PRESS) –

La Haute Autorité de Santé (HAS) française a conclu que les moins de 55 ans ayant déjà reçu une première dose du vaccin développé par AstraZeneca contre COVID-19 devraient recevoir la deuxième injection avec un médicament développé à partir d’ARN messager., Dans laquelle ceux-ci de Pfizer / BioNTech et Moderna fit.

Plus de 500 000 personnes seront concernées par ce changement, qui répond aux doutes qui se sont fait jour ces dernières semaines sur les effets du vaccin AstraZeneca. L’Agence européenne des médicaments (EMA) a reconnu les cas de thrombus comme un effet rare, mais a souligné que les avantages l’emportaient dans tous les cas sur les risques.

La HAS soutient que deux doses sont nécessaires pour améliorer l’immunité, mais elle ne voit aucun problème à l’association des vaccins et la recommande même, selon son dernier rapport. « Il donne des réponses immunitaires plus importantes que lorsque le même vaccin est utilisé deux fois », a affirmé l’agence, selon la télévision publique française.

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, voit « tout à fait logiquement » les critères annoncés ce vendredi et a promis dans des déclarations à RTL que toutes les personnes touchées – majoritairement des agents de santé vaccinés en février – recevront la deuxième injection « à temps », c’est-à-dire, environ douze semaines après la première.

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