Au total, 14 500 saisonniers espagnols, un chiffre légèrement supérieur à celui enregistré ces dernières années, se rendront prochainement en France pour travailler sur la campagne des récoltes de cette année en raison des meilleures conditions de travail offertes par le pays gaulois.

« 14 500 personnes assisteront aux vendanges françaises cette année, ce qui représente une petite augmentation par rapport à 2020, du fait qu’il y a une augmentation de la production de vigne en France », a déclaré la secrétaire à l’Administration et aux Ressources de l’UGT FICA, Lucía García. -Quismondo.

García-Quismondo a expliqué que pour les Espagnols, les vendanges françaises sont « très attractives » en raison des conditions salariales qui y sont accordées, ainsi que des prestations de retraite et familiales offertes par le gouvernement français à ces travailleurs.

« Nous comprenons que si ces conditions devaient se produire dans le secteur agricole espagnol, les travailleurs nationaux resteraient ici. Les conditions en Espagne dans le travail agricole sont très améliorables, donc la récolte française est très attrayante pour les Espagnols », a-t-il souligné.

De cette façon, les saisonniers qui vont aux vendanges françaises recevront au moins le salaire minimum français, qui est de 10,25 euros/heure, 10% de plus lorsque la campagne se termine pour les vacances, et par rapport au jour, qu’en Espagne ils sont longues, en France elle est fixée à 35 heures par semaine et s’ils les dépassent, ils percevront des heures 36 à 43, 25% de plus que leur salaire et à partir de l’heure 44, 50% de plus.

Par région, 75 % des travailleurs, soit environ 10 900 saisonniers, iront en France pour récolter dans les semaines à venir. Ils viennent d’Andalousie, mais il y aura également des représentants de la Communauté de Valence (1 000), de Murcie (650) et de Castille. -La Mancha (450), tandis que les 1500 restants proviendront du reste de l’Espagne.

De cette façon, il est prévu que les premiers saisonniers s’installeront en France à la fin de la deuxième semaine d’août, tandis que la récolte durera 20-25 jours, bien que certains travailleurs puissent prolonger leur séjour à 40-50 jours, si ils passent aux campagnes ultérieures.

Concernant le profil des ouvriers, 90 % sont des redoublants, puisque les agriculteurs français ont « hautement reconnu » la main-d’œuvre espagnole qu’ils jugent très « qualifiée ». Parmi ceux qui iront en France, 58 % des 14 500 saisonniers sont des hommes et 42 % des femmes.

ÉVITER LA FRAUDE

En revanche, le Secrétariat à l’Administration et aux Ressources de l’UGT FICA a donné quelques recommandations aux travailleurs qui se rendent en France comme de ne pas le faire sans avoir un contrat d’origine, de ne pas « partir à l’aventure » et de se déplacer dans le ligne de bus régulière.

Il prévient également qu’ils prévoient un logement à destination, car les agriculteurs français n’ont pas l’obligation de le fournir, ainsi qu’ils ne passent pas par les agences de travail temporaire (ETT), car en les répertoriant en Espagne, ils perdraient avantages tels que la retraite.

Enfin, il a alerté les travailleurs de ne pas prêter attention aux offres avec des conditions de travail « très avantageuses » ou d’exiger une contribution financière préalable, car elles sont « frauduleuses ».

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