Paris prépare un dispositif de sécurité spécial pour la concentration qui commencera à 15h00. Sur la place Vauban, près des invalides, contre la “tyrannie des juges” qui a désactivé le chef du groupe national du parti à l’extrême droite, Marine Le Pen, pour se présenter aux élections présidentielles.
Le verdict contre Le Pen, handicapé pendant cinq ans après avoir été reconnu coupable de détournement de fonds, a été décrit par le jugé lui-même comme une “bombe nucléaire” livrée par “le système” pour ruiner ses attentes présidentielles en 2027.
Le Pen a été condamné par la Cour pénale de Paris pour détournement de fonds chargés de payer ses assistants lorsqu’elle a été adjointe au Parlement européen. Le jury a déterminé que les participants avaient dirigé l’ordre du jour national du groupe national, au lieu de travailler en matière de l’UE.
Le Pen a également été reconnu coupable d’avoir incité d’autres personnes à faire de même avec leur propre allocation, ce qui augmente les fonds totaux de détournement de détournement à environ 4,4 millions d’euros (4,8 millions de dollars). Les juges de Paris ont mentionné le risque de récidive pour justifier l’interdiction immédiate du Pen. Elle et le parti ont nié les accusations.
Les représentants du groupe national ont condamné la violence et les menaces contre les juges après la décision et ont demandé que la protestation d’aujourd’hui soit pacifique, mais cela n’a pas empêché les juges qui ont rendu la décision sur le Pen ont besoin d’une protection policière en raison de menaces personnelles contre lui, selon les médias français.
Le Pen a déclaré jeudi dans une publication X que la National Association avait recueilli un demi-million de signatures pour une pétition pour “sauver la démocratie et soutenir Marine” et que l’affiliation au parti avait augmenté de plus de 20 000 personnes depuis la peine.
“Les gens sont privés du candidat qui est son principal espoir”, a déclaré Aleksandar Nikolic, porte-parole du groupe national, sur la radio SUD ce samedi. “Derrière tout cela, les gens sont privés de l’espoir que la justice sera moins laxiste avec les vrais criminels”, a-t-il ajouté.
La protestation du groupe national est prévue pour 15h00, heure de Paris. Deux heures plus tôt, les partis de gauche et verts ont convoqué une protestation contre les ultra-droits à cinq kilomètres, sur la Plaza de la República.
Dans une interview publiée tard samedi dans le journal «Le Parisien», le Premier ministre François Bayrou a décrit les manifestations et les contre-makestations de «ni sain ni souhaitable», étant donné qu’il existe une séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire en France.
L’ancien président François Hollande a exprimé sa crainte que la manifestation de dimanche ait soumis les magistrats à la condamnation public. “La liberté de démonstration est absolue en France, mais pas la liberté d’attaquer les fondements de la République, c’est-à-dire l’indépendance du pouvoir judiciaire”, a connu Hollande samedi, également dans des déclarations au «Le Parisien».