Le Kremlin a refusé lundi d'évaluer l'arrestation en France du fondateur de la France, Pavel Dourov, estimant que les charges exactes qui pourraient être retenues contre l'homme d'affaires franco-russe sont encore inconnues.
« Nous ne savons pas exactement de quoi Durov est accusé. Nous n'avons pas de déclaration officielle à ce sujet », a déclaré le principal porte-parole de la présidence russe, Dimitri Peskov, qui a préconisé d'attendre que la situation se « clarifie » et, à partir de là, « tirer des conclusions ».
Peskov a toutefois exclu que Durov n'ait pas rencontré le président russe Vladimir Poutine lors de la récente visite de ce dernier en Azerbaïdjan, selon l'agence de presse TASS. Durov a été arrêté immédiatement après son atterrissage dans la banlieue de la capitale française en provenance d'Azerbaïdjan, à la suite d'une enquête qui souligne la prétendue collusion de Telegram dans des délits de fraude, contre des mineurs ou contre la drogue.
Le président français Emmanuel Macron a affirmé lundi que cette arrestation s'inscrivait dans le cadre « d'une information judiciaire en cours » et, par conséquent, « ne constitue pas une décision politique », dans un message qu'il a voulu rendre public en réponse à de « fausses informations ». » à propos de l'affaire.