Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a présenté ses excuses ce vendredi après être apparu jeudi dans une interview sur la chaîne de télévision française TF1 portant une carte du Maroc sur laquelle le Sahara occidental n'apparaît pas comme faisant partie du territoire marocain.
« Israël, sous la direction du Premier ministre Netanyahu, a officiellement reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en 2023. Cette reconnaissance s'est traduite, entre autres, par la révision de la carte géographique accrochée dans le bureau du Premier ministre », a-t-il affirmé. bureau du président dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Ainsi, a-t-il indiqué que « cette correction n'a malheureusement pas été faite sur une ancienne carte qui avait été remise au Premier ministre quelques instants avant le début de l'interview » à la télévision française. « La politique d'Israël est sans équivoque et n'a pas changé : Israël reconnaît la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental », a-t-il précisé.
L'ancienne colonie espagnole du Sahara occidental a été occupée par le Maroc en 1975 malgré la résistance du Front Polisario, avec lequel elle est restée en guerre jusqu'en 1991, date à laquelle les deux parties ont signé un cessez-le-feu en vue d'organiser un référendum d'autodétermination, mais les divergences La préparation du recensement et l'inclusion ou non des colons marocains ont empêché qu'il soit convoqué jusqu'à présent.
Rabat contrôle 80 pour cent de la zone et considère l’ensemble du territoire comme faisant partie de son propre pays. Ainsi, il s’engage en faveur d’une autonomie limitée, tandis que le Front Polisario aspire à l’indépendance et continue de soutenir un référendum d’autodétermination supervisé par l’ONU.
En 2020, l'ancien président des États-Unis, Donald Trump, a reconnu l'annexion unilatérale du Sahara occidental par le Maroc, une mesure qui, malgré les pressions, n'a pas été retirée par l'administration Joe Biden. La même année, Israël a réussi à signer les « Accords d'Abraham » pour normaliser ses relations avec le Maroc, Bahreïn et les Émirats arabes unis (EAU).
Pour que le Maroc signe cet accord, la reconnaissance par le gouvernement israélien de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental était essentielle.