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Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a averti mardi le président de la France, Emmanuel Macron, que la reconnaissance de l’État palestinien signifierait désormais “une énorme récompense pour le terrorisme”, quelques jours après que le président gallic a soulevé la possibilité de faire la mesure dans les prochains mois.
Netanyahu a rappelé dans une conversation avec Macron qu’aucun leader palestinien n’avait condamné les attaques du 7 octobre 2023, donc il comprend qu’un État palestinien situé “quelques minutes” des villes israéliennes représenterait une nouvelle menace, ainsi qu’un “bastion du terrorisme iranien”.
De même, il a exercé que “une grande majorité” de la population israélienne s’oppose à cette solution de deux États, pour lesquelles des organisations telles que les Nations Unies et aussi Macron, qui avaient toujours été disposées à reconnaître la Palestine lorsqu’elles étaient utiles pour consolider la paix dans la région.
Macron a glissé la semaine dernière la possibilité de faire une telle reconnaissance lors d’une conférence en juin, ce qui a motivé une cascade des critiques d’Israël. Le président de Galo, qui a évité de se référer à ce geste hypothétique en informant le contact avec Netanyahu, s’est limité à dire que l’événement susmentionné prendra en compte “les intérêts de sécurité d’Israël et tous (les acteurs) de la région” soulignent déjà qu’il doit finalement “une perspective de solution politique avec deux états”.
Macron aspire à atteindre la paix “le plus rapidement possible”, bien qu’à court terme, il a de nouveau revendiqué le respect du feu élevé entre Israël et la libération de tous les otages qui restent kidnappés à Gaza. Ces libérations sont “une priorité absolue” pour la France, ainsi que “la démilitarisation du Hamas”.
À Israël, le président français a réclamé l’ouverture de toutes les étapes frontalières pour permettre l’entrée de l’aide humanitaire, “un besoin vital pour la population civile de Gaza”. “Le Calvaire que les civils vivent doit se terminer”, a déclaré Macron, qui a vu comment l’aide est “bloquée” lors de sa récente visite à El Arish, en Égypte.