La Haute Autorité de Santé (HAS) de France a recommandé ce vendredi de réduire à trois mois le délai entre la deuxième dose du vaccin contre le coronavirus et l’inoculation de la troisième dose de rappel en raison de l’expansion du variant omicron dans le pays européen.

L’agence a indiqué dans un communiqué publié sur son site internet que cette variante est « particulièrement contagieuse » et a choisi de raccourcir les délais pour la troisième dose, ainsi que d’inoculer une dose de rappel aux adolescents entre douze et 17 ans à risque.

Ainsi, il a souligné qu’il existe « un contexte épidémiologique préoccupant » qui « justifie une accélération de la campagne de vaccination », notamment la réduction des délais pour ces rappels dans le but de « limiter au maximum le nombre de nouveaux cas ». et les cas graves ».

La HAS a souligné que la France fait face « depuis plusieurs semaines » à une cinquième vague liée au variant delta, une situation qui s’est accélérée par « l’expansion très rapide » du variant omicron, tout en précisant que ce dernier « cela pourrait en partie échapper aux vaccins. »

En ce sens, il a expliqué que les analyses effectuées dans le pays montrent que les vaccins sont efficaces contre les formes symptomatiques non sévères de la variante omicron à 80 pour cent au cours des deux premiers mois, bien qu’ils perdent plus tard leur efficacité plus rapidement qu’avant le variantes précédentes.

Enfin, l’agence a rappelé que la vaccination « est un pilier de la lutte contre la pandémie de SRAS-CoV-2 et a demandé à la population de « respecter strictement » les mesures de prévention, notamment le port du masque et la distanciation sociale.

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