MADRID, 19 octobre (EUROPA PRESS) –
Le secrétaire général du Haut Conseil de transition d’Haïti (HCT), Anthony Virginie Saint-Pierre, a été enlevé ce mercredi à Port-au-Prince, la capitale haïtienne.
La présidente du HCT, Mirlande Manigat, a confirmé cette information au portail d’information Rezo Nodwes, et a assuré que l’action a été menée par des hommes « lourdement armés ». Cependant, d’autres sources consultées par le même portail assurent que les ravisseurs étaient habillés en uniformes de la Police haïtienne.
L’utilisation de ces uniformes est une méthode fréquemment utilisée par les bandes criminelles qui opèrent dans le pays à la fois pour kidnapper et commettre d’autres types de crimes.
Haïti est en proie à une escalade de la violence nationale, avec des zones pratiquement contrôlées par des gangs armés, et des attaques et enlèvements quotidiens, qui ont coûté la vie à plus de 1 400 personnes depuis le début de l’année, selon les estimations des Nations Unies.
La crise de violence généralisée dans le pays a été aggravée par l’effondrement économique et l’épidémie de choléra, de sorte que le nombre de personnes ayant besoin d’une aide humanitaire en Haïti a doublé au cours des cinq dernières années.
Récemment, le Conseil de sécurité de l’ONU a approuvé une mission internationale dirigée par le Kenya, et qui ne viendrait pas des Nations Unies, pour envoyer des forces de sécurité pour soutenir les autorités haïtiennes, bien que la Cour suprême du Kenya ait temporairement suspendu le début de la mission.