Le président de la France, Emmanuel Macron, a promis ce samedi lors d’un rassemblement massif à Paris qu’il offrirait « plus de justice sociale et de soutien pour améliorer le pouvoir d’achat » des Français, une semaine avant le premier tour des élections présidentielles qui déterminer le prochain chef d’État français.
« Notre projet pour 2022 sera à nouveau un projet de vraie loi, de solidarité, de progrès social (…) Comme vous, il ne me semble pas juste que les travailleurs français voient leur salaire, voient leurs factures, et doivent partir faire un cadeau à son fils. C’est injuste », a assuré le président français dans le pavillon La Défense Arena, d’une capacité pouvant aller jusqu’à 40 000 personnes.
Macron a assuré qu’il entendait approuver une « prime de pouvoir d’achat » pouvant aller jusqu’à 6 000 euros, « sans frais ni taxes ». Par ailleurs, il a promis que les indépendants « gagneront plus », jusqu’à 550 euros de plus chaque année au niveau du SMIC, selon des déclarations recueillies par TF1.
Pendant ce temps, au milieu de la hausse des prix de l’énergie et de l’essence, le président français a détaillé que le gouvernement avait déjà investi « environ 20 000 millions d’euros » pour limiter les prix de l’électricité et du gaz.
Il a également annoncé de nouveaux investissements et améliorations pour les secteurs de l’éducation et de la santé. Plus précisément, les plans de Macron passent par l’embauche de 50 000 infirmières et la mise en place de davantage de contrôles, notamment après un scandale d’abus sexuels dans des maisons de retraite.
Macron a également fait un clin d’œil à l’égalité entre les femmes et les hommes, ce qui, selon le chef de l’Etat français, « sera la grande cause du quinquennat » qui s’ouvre, comme le rapporte ‘Les Echo’. Le « deuxième grand combat » sera, selon Macron, celui des « enfants », puisqu’il entend les protéger de l’inceste, du harcèlement et des réseaux sociaux.
MACRON CHARGE L’EXTRÊME DROITE
L’actuel président français a prévenu que l’extrême droite, emmenée par la candidate du Front national, Marine Le Pen, et par le chef de file de la Reconquista, Éric Zemmour, pourrait créer la surprise lors des élections, pour lesquelles il a appelé à la mobilisation générale.
De plus, il a biffé que ses adversaires ont habitué les Français à « des discours complotistes, notamment, sur certaines télévisions ». « C’est le combat du progrès contre le repli, le combat du patriotisme et de l’Europe contre les nationalistes. Les élections d’avril sont simples, au fond », a expliqué Macron, qui mène les sondages.
Au premier tour, le candidat à la présidence de La República en Marcha (LREM) reste nettement en tête des intentions de vote exprimées (28,5%). Après avoir enregistré une baisse de six points entre le 8 et le 21 mars, elle connaît un léger rebond (0,5% de plus en deux jours, et 1% en dix jours), selon un sondage Elabe pour ‘L’Express’ et BFM TV. .
En deuxième position, Marine Le Pen. La candidate du Front national (RN) poursuit sa dynamique positive (22 %, 1 % de plus en deux jours et 2 % de plus en dix jours). La base électorale de Le Pen continue de se reconstruire au détriment d’Éric Zemmour.
Jean-Luc Mélenchon, le candidat de France Insumisa (LFI), a lui aussi la possibilité d’accéder au second tour, puisqu’il dispose de 15 % des voix. Après avoir connu une hausse constante entre le 26 janvier et le 30 mars (de 9% à 15,5%), selon l’enquête ‘L’Express’.