MADRID, le 31 mai. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Le président de la France, Emmanuel Macron, a souligné ce mercredi sa « confiance » à la Première ministre, Elisabeth Borne, après la polémique suscitée par certaines déclarations dans lesquelles le chef de l’exécutif a fait allusion à l’extrême droite comme « héritiers » de Philippe Pétain , désigné comme collaborateur des nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

« Je pense qu’on ne peut pas combattre l’extrême droite simplement avec des arguments historiques et moraux », a déclaré Macron, lors d’une comparution devant la presse en Slovaquie, un jour après avoir précisé qu’il ne considérait pas que tous les citoyens qui votent pour le Groupe national de la marine Le Pen est « fasciste ».

Borne, dans une interview ce week-end sur Radio J, avait mis en garde contre la « normalisation » du parti de Le Pen, notant que « ses idées ne doivent pas être banalisées ». « Je continue de penser que c’est une idéologie dangereuse », a proclamé le Premier ministre, qui a également souligné que le changement de nom de l’ancien Front national n’a pas signifié « un changement d’idées ».

Borne a également attribué à l’ancien candidat à la présidentielle de La Francia Insumisa (LFI) Jean-Luc Mélenchon « une part de responsabilité » dans la montée de l’extrême droite avec ses propos « scandaleux », tout en accusant les députés de cette formation de ne pas entrer dans « le jeu du débat démocratique » à l’Assemblée nationale.

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