MADRID, 9 juin (EUROPA PRESS) –

Le gouvernement de la France a assuré ce mercredi que le président du pays, Emmanuel Macron, continuerait d’entretenir des contacts avec la population malgré la gifle reçue mardi lors d’une cérémonie publique dans la province de la Drôme, un événement qui a fait deux détenus.

Le porte-parole de l’Exécutif, Gabriel Attal, a souligné dans des déclarations à la chaîne française Europe1 que l’événement était « un événement isolé » et a souligné qu' »il n’est pas représentatif de la société française ». « Le président de la République va à un contact sans filtre avec les Français et, dans 99,9% des cas, ça se passe bien », a-t-il expliqué.

Cependant, il a demandé « de ne pas banaliser » l’agression subie par Macron et a souligné qu’il s’agit d’un événement « grave ». « Toutes les formes de violence sont graves, même lorsqu’elles atteignent un dépositaire de l’autorité publique, que ce soit un maire, un adjoint ou un fonctionnaire », a-t-il soutenu.

Attal a souligné qu' »il est important qu’il y ait une dénonciation unanime » de l’événement et « une union républicaine absolue autour de la figure du président de la République ». Il a également reconnu qu’« il y a de la colère » au sein de la population, même s’il a ajouté que la plupart des gens « savent l’exprimer dans le cadre du débat et du vote ».

Ainsi, il a souligné que l’agresseur, identifié comme Damiel Tarel et décrit par les médias français comme un adepte de l’extrême droite et de l’histoire médiévale, « n’est pas Monsieur Tout le monde ». L’homme, interpellé dans la foulée, a lancé le cri de guerre réaliste « Monjoie Sant Denis » avant de dire « à bas le macronisme » et de gifler le président.

Avec lui a été arrêté un de ses compagnons, Arthur C., dans la maison duquel ont été trouvés des armes et un exemplaire de ‘Mein Kampf’, écrit par Adolf Hitler, lors des perquisitions effectuées au cours des dernières heures, tel qu’il a été recueilli par la chaîne de télévision française BFMTV.

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