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Le président français, Emmanuel Macron, a fait part au président russe, Vladimir Poutine, de son inquiétude quant à la sécurité des installations nucléaires ukrainiennes face aux récentes informations faisant état d’attaques contre des centrales et des réacteurs de recherche.
Pour Macron, il s’agit d'”une question cruciale” en référence à l’attentat du 4 mars contre la centrale nucléaire de Zaporijia, auquel Poutine a répondu qu'”il est disposé à respecter les normes de l’Organisation internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour la protection de plantes”, comme l’a rapporté la présidence française.
De plus, Poutine “a nié” au président français “que son armée attaque des civils” et a assuré que “ce n’est pas son intention” d’attaquer des centrales nucléaires.
Macron a été l’un des dirigeants mondiaux les plus actifs dans la voie diplomatique pour résoudre le différend causé par l’invasion russe de l’Ukraine. A cette occasion la conversation téléphonique a duré une heure et 45 minutes, entre 12h00 et 13h45, heure française.
Dans l’appel, à l’initiative de Macron, Poutine a averti qu’il atteindrait ses objectifs “soit par la négociation, soit par la guerre”.
Macron a pour sa part réitéré à Poutine “sa demande et celle de la communauté internationale : l’arrêt des opérations militaires” en Ukraine. “Plus le conflit dure, plus le risque de voir des formes de guerre plus brutales augmente”, a expliqué Elíseo. “Le risque chimique n’est pas prouvé, mais nous savons comment la Russie s’est comportée lors des conflits précédents”, a-t-il ajouté.
La présidence française a également indiqué qu'”un nouveau train de sanctions est à l’étude (…) qui vise à dissuader Vladimir Poutine d’aller plus loin”, notamment “d’assiéger Kiev”.
Macron doit rencontrer mardi prochain le secrétaire d’État américain, Antony Blinken. Macron recevra le chef de la diplomatie américaine vers 18h00, selon un porte-parole présidentiel cité par la presse française.