Le chancelier allemand préconise “un nouveau départ” avec la France lors de son premier voyage officiel
Paris, 7 mai. (DPA / EP) –
Le président de la France, Emmanuel Macron, et le chancelier d’Allemagne, Friedrich Merz, ont plaidé mercredi, donc ce dernier a convoqué un “nouveau départ” des relations bilatérales, qui se traduisera entre autres dans un nouveau conseil de sécurité et de défense franco-allemand.
Macron, qui a reçu dans l’Elysium le chef du gouvernement allemand lors du premier voyage de Merz à l’étranger après son départ lundi, a préconisé “accélérer” des projets communs et “développer de nouvelles capacités” sur une question clé actuellement en Europe comme la défense et le réarmement.
Le président gallic juge “nécessaire” pour continuer à avancer pour préparer “la guerre de demain”, dans un contexte marqué en grande partie sur le continent par le développement de la guerre en Ukraine. Le conflit a forcé les gouvernements européens à repenser le rythme des investissements.
Merz a souligné que la guerre ne peut pas conclure sans l’implication politique et militaire des États-Unis, qui sous la direction de Donald Trump a touché ces dernières semaines avec Kiev et Moscou la possibilité d’une solution négociée. “Nous savons que nous continuerons à avoir besoin d’Américains”, a-t-il ajouté.
Le nouveau chancelier a souligné que l’Allemagne remplira tous les engagements envers l’OTAN et l’Ukraine, bien que, face à d’éventuelles garanties de sécurité pour les Ukrainiens, il s’est limité à dire qu’il ne parlera pas de mesures concrètes “jusqu’à ce qu’il n’y ait pas de chaleur permanente élevée et d’un accord avec la Russie”.
L’axe franco-allemand
L’axe qui forme l’Allemagne et la France ont été historiquement clés au niveau bilatéral et continental et Merz a préconisé une conférence de presse pour “donner une nouvelle impulsion à l’amitié” pour expliquer la coopération “à tous les niveaux”. Le leader démocristian a même fait allusion à un “redémarrage” lorsqu’il s’adresse aux nouveaux formats d’échange.
Macron voit cette alliance pour des questions qui considèrent la priorité, comme “la souveraineté, la sécurité, la compétitivité”. En ce sens, et 62 ans après la signature du traité Elysee, le président de la France a remercié son “cher Friedrich” qui a décidé de commencer son mandat à Paris.