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Le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’un navire de la marine française appareillerait cette semaine avec du matériel destiné aux hôpitaux de la bande de Gaza, un territoire où, selon lui, l’aide devrait pouvoir entrer « sans restrictions » compte tenu de la situation humanitaire délicate. à laquelle est confrontée la population civile.
Macron a fait cette annonce depuis l’Égypte, lors d’une apparition avec son homologue Abdel Fattá al Sisi et après avoir rencontré ces derniers jours d’autres dirigeants régionaux, dont le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.
Le président français a salué le rôle de l’Égypte dans la réouverture du passage de Rafah, le seul poste frontière de la bande de Gaza qui n’est pas contrôlé par Israël, mais a noté que « la situation est critique ». Un avion français arrivera ce jeudi en Egypte avec de l’aide, même si Macron a également voulu annoncer que « dans les prochaines 48 heures » un navire militaire partira de Toulon, « pour soutenir les hôpitaux de Gaza ».
En ce sens, Macron a appelé au respect des civils dans tous les contextes, affirmant que « la France ne pratique pas deux poids, deux mesures » et que « le droit international s’applique à tous », dans un message voilé adressé tant aux forces israéliennes qu’aux milices palestiniennes. « Toutes les vies comptent, il n’y a pas de hiérarchie », a-t-il souligné.
Al-Sissi a également condamné toute action affectant les civils, soulignant immédiatement qu’il faisait référence à « tous les civils ». Le président égyptien, qui craint que le conflit actuel ne s’étende à d’autres régions de la région, voire ne s’intensifie à l’échelle mondiale, a exigé la libération de tous les otages.
Concernant l’offensive terrestre proposée par les autorités israéliennes, le président égyptien a prévenu qu’elle pourrait faire « un grand nombre de victimes » parmi la population civile. Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, a déclaré jeudi que le bilan des victimes des bombardements israéliens dépassait désormais les 6 500.