MADRID, 25 octobre (EUROPA PRESS) –
Le Tour de France Femmes avec Zwift, qui dans sa troisième édition continue de s’agrandir et se déroulera du 12 au 18 août 2024, comportera huit étapes variées, un « Grand Départ » de Rotterdam (Pays-Bas), un contre-la-montre individuel et deux étapes finales montagneuses avec l’Alpe d’Huez, sommet historique du Tour de France, comme juge décisif.
Le Palais des Congrès de Paris a été le cadre où a été dévoilé le parcours de cette troisième édition du Tour de France féminin, grâce à sa directrice, Marion Rousse, qui a expliqué les principaux changements et nouveautés d’une édition adaptée aux Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. , prenant le relais en termes de date pour l’événement olympique.
C’est peut-être pour cela que l’occasion était idéale pour que le Tour féminin quitte pour la première fois le territoire national. Le « Grand Départ » se fera depuis les Pays-Bas, depuis Rotterdam. Ce sera le point de départ de huit étapes et un total de 946 kilomètres, destinées d’abord aux sprinteurs, puis aux classiques et, enfin, aux meilleurs grimpeurs et prétendants au triomphe final.
La première des trois étapes aux Pays-Bas reliera Rotterdam à La Haye, avec de nombreuses options de victoire au sprint et avec des chiffres que l’histoire se répétera lors de la deuxième étape, entre Dordrecht et Rotterdam. Le troisième jour, un contre-la-montre de seulement 6,3 kilomètres à Rotterdam déterminera qui partira en jaune pour la Belgique, étape intermédiaire sur la route vers la France.
Valkenburg et Liège donneront des airs de Spring Classic à l’épreuve française, avec des aperçus d’une Amstel Gold Race ou d’un Liège-Bastogne-Liège grâce à la présence du Cauberg avant la Cota de la Redoute et la Roche-aux-Faucons. Et, depuis Bastogne, vous rejoindrez Amnéville pour une tentative d’évasion ou un combat entre sprinteurs.
Dans la sixième étape arrive le massif du Jura, avec un parcours qui comporte deux murs avant la ligne d’arrivée à Morteau avec des rampes importantes, d’abord à La Roche du Prêtre (5,5 kilomètres à 5,6%) puis dans la Côte des Fins (1,8 kilomètres à 6,9% de pente moyenne).
Et samedi et dimanche, dans les étapes 7 et 8, tout se joue. Dans l’avant-dernière épreuve, l’arrivée en hauteur au Grand-Bornand se démarque car contrairement au Tour masculin qui se termine habituellement dans la vallée, les femmes devront grimper au sommet de la montée du Chinaillon pour terminer la journée avec 3 100 mètres positifs. pente.
Quelque chose de plus, jusqu’à près de 4 000 mètres de dénivelé cumulé, c’est ce que l’on retrouvera dans le combat final, dans une huitième et dernière étape entre Le Grand-Bornand et l’Alpe d’Huez, en passant par le Col du Glandon avant la fameuse ascension. derniers 13,8 kilomètres à 8,1 pour cent.
Plusieurs protagonistes du peloton étaient présentes à la présentation du parcours, parmi lesquelles l’actuelle vainqueur du Tour de France féminin, la Néerlandaise Demi Vollering, qui a assuré avoir touché le ciel avec sa victoire cette année.
“C’était un moment très spécial de ma vie, et quand j’y repense, je me vois dans les nuages. C’est ce que j’ai ressenti après avoir gagné, comme si j’étais sur un nuage. C’était très spécial. C’était une très bonne journée. “Je me sentais bien sur la moto. J’étais très heureux d’avoir fait un bon Tour”, se souvient le pilote du Team SD Worx.