Le président français, Emmanuel Macron, a défendu que le départ du Mali du détachement international de l’opération « Barkhane » et de la force conjointe Takuba, tous deux dirigés par la France, se fera en temps voulu et dans l’ordre, en donnant la priorité à la sécurité des autres déployés les forces.

C’est ce qu’a déclaré le président français lors d’une conférence de presse à Bruxelles après le sommet entre les dirigeants européens et africains, après que les autorités maliennes ont exigé que la France « se retire sans plus tarder ».

Le départ des troupes internationales conduites par Paris est le dernier signe de la série d’affrontements menée par la junte militaire malienne, qui a eu l’expulsion de l’ambassadeur de France de Bamako et l’entrée de Wagner, la firme de sécurité russe, comme éléments définitifs qui ont précipité le départ du contingent français.

Macron a insisté sur le fait que la décision sera appliquée « en temps voulu et dans l’ordre » afin de garantir la sécurité de la Force des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et des autres forces armées déployées au Mali, où la mission de formation militaire de l’UE opère, l’Espagne étant le principal contributeur avec plus de 500 soldats.

Comme l’a expliqué Macron, les forces seront relocalisées au Niger, dans une zone proche de la frontière avec le Mali, elles continueront donc à travailler avec le même mandat et les mêmes paramètres. « Que personne n’oublie que la priorité est de continuer à lutter contre le terrorisme », a-t-il résumé.

Jeudi, les gouvernements de la France et du reste des pays européens et du Canada qui participent et collaborent aux opérations au Mali ont annoncé le retrait de leurs forces, alléguant « les multiples obstructions des autorités maliennes de transition ».

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