La UE y potencias europeas piden a Trump que tenga en cuenta a Ucrania en su reunión con Putin

La présidente de la Commission Européenne, Ursula von der Leyen, et les principales puissances européennes ont conjointement exigé ce samedi que l’Ukraine ait voix au chapitre lors de la prochaine réunion de vendredi entre les présidents des États-Unis et de Russie, respectivement.

“Les intérêts vitaux (de l’Ukraine et de l’UE) incluent la nécessité de garanties de sécurité solides et crédibles qui permettent à l’Ukraine de défendre efficacement sa souveraineté et son intégrité territoriale. L’Ukraine a la liberté de décider de son propre destin. Des négociations significatives ne peuvent avoir lieu que dans le contexte d’un cessez-le-feu ou d’une réduction des hostilités. Le chemin vers la paix en Ukraine ne peut être décidé sans l’Ukraine”, stipule le communiqué.

Dans cette optique, ils se sont montrés catégoriques quant à la possibilité d’un “échange de territoires” évoqué la veille par le président des États-Unis : “Les frontières internationales ne doivent pas être modifiées par la force. La ligne de contact actuelle doit être le point de départ des négociations”.

À cette fin, les pays signataires plaident pour encourager la voie diplomatique tout en maintenant leur soutien financier et militaire “substantiel” à Kiev, ainsi qu’en maintenant et en imposant des mesures restrictives contre la Russie afin de protéger les intérêts ukrainiens et européens susmentionnés.

“Nous restons fermes aux côtés de l’Ukraine”, ont-ils déclaré, insistant à nouveau sur le fait que “l’invasion non provoquée et illégale de l’Ukraine par la Russie constitue une violation flagrante de la Charte des Nations Unies, de l’Acte final d’Helsinki, du Mémorandum de Budapest et des engagements russes successifs”.

Auparavant, le président français, Emmanuel Macron, avait déjà avancé cette position en déclarant que “l’avenir de l’Ukraine ne peut être décidé sans les Ukrainiens, qui se battent depuis plus de trois ans pour leur liberté et leur sécurité”, comme il l’a confirmé lors d’une conversation téléphonique avec le Premier ministre britannique, Keir Starmer ; le président de l’Ukraine, Volodimir Zelenski, et le chancelier allemand, Friedrich Merz.

“Les Européens feront aussi nécessairement partie de la solution, car leur propre sécurité est en jeu”, a ajouté le président français.

“Nous restons déterminés à soutenir l’Ukraine, en travaillant dans un esprit d’unité”, a-t-il ajouté dans un message en ligne avec ceux transmis par Zelenski lors des conversations tenues ce samedi avec les dirigeants européens après avoir appris l’annonce d’une réunion à laquelle il ne participera pas et où un possible “échange de territoires” sera mis sur la table, ce que le dirigeant ukrainien n’est pas disposé à accepter.

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