De son côté, le fondateur de La Francia Insumisa, Jean-Luc Mélenchon, a indiqué sur le réseau social précité que Macron est « hors réalité ». « Il assume le vol de deux ans de libertés. Les casseroles sonnent plus justes », a-t-il condamné, faisant allusion aux plus de 300 casseroles survenues lors de son allocution.

La chef de file du parti d’opposition du Regroupement national, l’extrême droite Marine Le Pen, a déclaré sur son profil Twitter que Macron, au lieu de « rétablir le lien » avec les citoyens, leur a une fois de plus « tourné le dos et ignoré leurs souffrances ». « .

« Esta práctica de ejercer el poder de forma desconectada, solitaria y obtusa marca la continuación de un quinquenio de desprecio, indiferencia y brutalidad que tendrá que salir tras (acudir a) las urnas », ha señalado, en referencia a unas futuras elecciones en el Pays.

Le président de Los Republicanos, Eric Ciotti, en a également parlé sur Twitter, assurant qu’il n’y a « rien de nouveau ». « La méthode (de gouvernement) ne change pas avec des objectifs louables s’il n’y a pas la moindre remise en cause (des décisions prises) », a-t-il tranché.

Du côté du Parti socialiste, son secrétaire général, Olivier Fauré, a accusé Macron d’être un « président incendiaire ». « Depuis le palais des embourbés, le président pyromane promet 100 jours pour éteindre l’incendie qui s’alimente quotidiennement », a-t-il déclaré sur son profil Twitter.

RÉPONSE DES SYNDICATS

Plus tard, la secrétaire générale de la Confédération générale des travailleurs (CGT), Sophie Binet, s’est demandée « sur quelle planète habite Macron ». « Ce discours aurait pu être tenu par ChatGPT », a-t-il ironisé lors d’un entretien sur TF1 Info dans lequel il a également précisé que les agissements du président « nuisent à l’image de la France à l’étranger ».

Le secrétaire général de la Confédération française démocratique du travail (DFDT), Laurent Berger, a précisé dans les propos de Macron, qui a laissé la « porte ouverte » pour que les syndicats se réunissent à l’Elysée, que cette porte « est ouverte depuis trois mois ». triple clef ».

Berger a déploré, lors d’un entretien avec BFMTV, que ses propos soient « une sorte de vide » qui montrent « son mépris pour les travailleurs ». En ce sens, il a indiqué que « la plainte » du chef de l’Etat sur l’absence de consensus dans les différents secteurs « ne change pas grand-chose ».

En revanche, dans un communiqué commun, l’intersyndicale a accusé le président français de ne pas avoir « encore compris la colère qui s’exprime dans le pays et qui persiste ». « Il est seul responsable d’une situation explosive », a-t-il déclaré dans un communiqué sur son profil Twitter.

Macron a promis dans un discours à la nation « cent jours d’apaisement » avec des améliorations du travail, un contrôle des migrations et un renforcement du système judiciaire après des semaines de contestation sociale contre une réforme que le président a qualifiée de « nécessaire ».

Après son discours, plusieurs marches spontanées ont eu lieu dans différentes villes, comme Paris, Rennes ou Nantes, où la Police a chargé de disperser les manifestants et les premiers incidents se sont produits, comme l’incendie de conteneurs.

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