Le gouvernement français a affirmé que le plan d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental est « une base » à partir de laquelle tenir des discussions « sérieuses et crédibles », bien qu’il ait évité d’évaluer le tournant politique de l’Espagne par rapport à l’avenir de son ancienne colonie.

Le ministère français des Affaires étrangères a défendu que « la position de la France par rapport au Sahara occidental est constante » et nécessite de parvenir à « une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, conformément aux résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies ».

La France, a expliqué une porte-parole diplomatique, est favorable à ce que les pays européens et « voisins » de l’autre côté de la Méditerranée entretiennent de « bonnes relations ». Ainsi, interrogée sur la crise ouverte entre l’Espagne et l’Algérie et ses répercussions sur l’approvisionnement en gaz, elle a prôné de résoudre les « défis communs » par le dialogue.

Pour le gouvernement de Pedro Sánchez, le plan marocain d’autonomie pour le Sahara occidental est « la base la plus sérieuse et la plus réaliste » pour parvenir à une solution au conflit, selon une lettre au roi Mohamed VI que Rabat a partiellement publiée vendredi dernier.

Pour la France, alliée régulière du Maroc, le plan d’autonomie est « une base » sur laquelle négocier, tandis que l’Allemagne, qui a également résolu sa crise diplomatique avec le royaume alaouite après avoir statué sur le Sahara occidental, estime qu’il s’agit d’un « apport important ». .

La pression sur les pays européens s’est accrue après que les États-Unis, dirigés par le président de l’époque, Donald Trump, ont reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental en décembre 2020. L’administration Joe Biden n’a fait aucun pas en arrière à cet égard.

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